Partie 62

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6 semaines plus tard

Je suis au bureau en train de bosser quand je ressens une intense douleur qui me lance dans le ventre. J'ai maintenant appris à ne pas hurler mais je me dépêche d'appeler Claire qui est dans le bureau d'à côté elle est apparue quelques secondes plus tard avec Cindy et Kévin.

Claire : "Bah qu'est ce qu'il t'arrive ma baleine ?"

-"Je vais mourir. J'ai mal. Très mal."

Kévin : "Depuis le temps que je te dis de ne plus venir."

Claire : "Tu vas pondre tes gosses ici."

Cindy : "Appelez une ambulance!"

Claire : "T'as pissé? enfin t'as perdu les eaux ?"

-"Non mais j'ai trop mal! Mais vraiment trop trop!"

Cindy : "Appelez une putain d'ambulance!"

Quelques heures plus tard

On était à l'hopital depuis quelques temps déjà, les ambulances avaient mis 36 siècles à arriver, et une fois à l'hosto ils ont mis 6 siècles de plus à s'occuper de moi, la nana me disant que des femmes enceintes qui hurlent elle en a vu et que ce n'était rien d'autre que la nature. En attendant, je souffrais et je hurlais de douleur.

Elle venait tout juste d'appeler le médecin qui venait tout juste donc d'arriver, après m'avoir retournée dans tous les sens et m'avoir fait attendre encore plus en est venue à la conclusion à laquelle j'étais moi-même venue il y a des heures.

Docteur : "Il va falloir procéder à l'accouchement tout de suite, par césarienne."

Point de vue de Sahil

J'étais sur le périph en train de devenir complètement malade, j'ai reçu un appel d'une collègue de Fatima qui m'a dit qu'elles allaient à l'hosto. J'en sais pas plus que ça mais quoi qu'il soit en train de se passer je dois être là pour elle et pour mes petits. Mais non au lieu de ça je suis bloqué sur ce périph de merde! Aymen qui était avec moi dans la voiture essayait de me calmer mais ça me cassait encore plus les couilles. Je lui parlais tellement mal le pauvre il a fini par arrêter de me parler.

Quand on est enfin arrivé à l'hôpital Claire m'attendait elle m'a tout expliqué et une infirmière m'a direct emmené me préparer pour aller au bloc où j'ai trouvé Fatima en train de hurler apparemment l'anesthésie locale ne faisait pas effet ça hurlait de partout et puis d'un coup elle s'est calmée et tout le monde s'est calmé.

Fatima : "Sahil!" Elle chuchotait à peine, elle était à bout de souffle, je me suis approché d'elle et je lui ai promis que tout se passerait bien même si je n'en savais rien moi même.

Fatima : "Je sens plus rien."

-"C'est l'anesthésie ma chérie c'est normal. Détends-toi."

Fatima : "J'ai peur."

-"Je sais, mais ça va aller. Tout vas très bien se passer."

Tout ne s'est pas très bien passé du tout, par contre tout est allé très vite. Complications sur complications, je suivais même plus ce qu'il s'est passé. Le premier est sorti rapidement et pour le deuxième c'est un mystère tout c'est de nouveau affolé autour de moi, on m'a fait sortir. Fatima s'est endormie. Je ne comprenais plus rien.

Quelques heures plus tard

J'étais en train d'assister au tout premier bain de mes fils, la sage-femme me racontait plein de trucs que je n'écoutait même pas. Je fixais leur visage, ils étaient tellement parfaits.
Après le bain et une fois qu'ils étaient habillés on nous a emmenés dans une pièce où j'ai pu m'asseoir, j'ai du me mettre torse nu, enfin du moins ouvrir un peu ma blouse et les petits on aussi été mis torse nu, et on les a posés sur ma poitrine. Leurs petit corps tout chaud contre moi, sentir leur coeur battre, ça m'a fait lâcher quelques larmes. J'étais comblé.

Fatima ; Briser mes chaînesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant