Bizarrement je n'ai pas pleuré durant le trajet du retour chez moi et je n'étais pas aussi triste que ce que je pensais, je ne sais pas, je pense que je réalisais pas encore que c'était vraiment fini ou peut-être que le souvenir encore tout frais de la nuit qu'on venait de passer me faisait encore un peut rêver. Quand j'arrive à la maison, ça dort encore, je vais à la cuisine poser les baguettes et les viennoiseries, et ensuite je m'en vais à la quête d'un vase pour y mettre mes roses. Je sais que Nouria en garde dans la commode de l'entrée, j'avais la tête enfouie dedans cherchant le bon quand j'entends une voix derrière moi.
-"T'es super matinale dis donc!"
C'était Nouria, je me retourne avec mon vase à la main.
-"Euuh... bah oui, c'est quand même un peu un jour important pour moi."
Je me lève et vais lui faire un bisou avant de retourner à la cuisine où elle me suit.
Nouria : "Merci pour le petit dej ma chérie. Et d'où sortent ces roses ?"
-"C'eeeest euh, en fait quand j'ai été à la boulangerie, il y avait bah le mec super sympa là le fleuriste qui discute toujours 116 ans, celui que t'aime bien, il me les a offertes, elles sont plus super fraîches il les aurait jetées."
Nouria : "Hmm. Fais attention, c'est pas le moment de réveiller tes allergies."
-"T'en fais pas. Je vais me doucher."
Je sentais le dehors comme disait mon père, je sais pas comment dire, cette odeur là que tu traînes quand t'as passée toute ta journée dehors. Enfin bref, j'avais besoin d'une douche, j'y vais donc, je me lave, et je lave aussi mes cheveux, après je sors de la douche, je m'hydrate la peau, je mets mes soins dans mes cheveux et du spray activateur de boucles et puis je les sèche avec mon sèche cheveux avec diffuseur pour qu'ils soient parfaits et que mes boucles soient définies. J'enfile une djellaba et je descends. Tout le monde était reveillé, en train de prendre le petit déjeuner sans moi.
-"Heureusement que vous pensez à moi quand même."
Assiya : "Quand tu commences à t'occuper de tes cheveux là si on décide de t'attendre c'est fini."
-"Mouais! J'espère juste que vous m'avez laissé à manger."
Je vais faire des bisous à ma grand mère et à mes tantes avant d'aller m'installer pour manger. Sahil il s'est laché sur les viennoiseries en vrai. J'étais en train de manger et Nouria débarassait déjà.
Nouria : "Fais vite Fatima! La maquilleuse arrive et les filles aussi. En plus ta mère me dit qu'elle arrive avec des tantes et cousines."
-"Maquilleuse ? Mais depuis quand ? Et elle veut quoi elle ? Pourquoi elle arrive pas en même temps que les invités ? Elle va me casser les couilles pour rien!"
Nouria : "Surveilles ton languauge Fatima! C'est ta mère après tout non ? Et puis mets y un peu d'enthousiasme, tu me forces ce mariage dans la figure et tu veux même pas une foutue maquilleuse."
J'ai pas répondu, clairement elle encore moins d'humeur que moi. J'ai fini mon café d'une traite et je me suis levée pour débarasser avec elle. J'ai attrapé le sac avec les viennoiseries, je regarde ce qu'il reste quand j'apperçois une boite rouge au fond, je m'assure que Nouria ne voit pas et je la sors, c'est une boite à bijou, trop chelou, qu'est-ce-que ça fait là ? Je me dépêche de monter à ma chambre pour ouvrir et j'en suis restée bouche-bée :
VOUS LISEZ
Fatima ; Briser mes chaînes
RomanceFatima, 20 ans, malienne et algérienne, étudiante en droit, rêve d'un avenir brillant en tant qu'avocate internationale, rêve encore du prince presque charmant, avec lequel elle s'unirait par un beau mariage d'amour, et qui lui donnerait de beaux en...