Quelques heures plus tard, cette même nuit, je dormais mais pas complètement, quand j'ai entendu le bruit des clés dans la porte d'entrée et puis ensuite des pas dans l'appart et la porte de ma chambre s'ouvrir. Aliou fait encore son cinéma, il a du culot si c'est pour venir m'observer dormir comme la dernière fois, il est archi bipolaire le mec.
Il fait encore quelques pas, il marche jusqu'à être tout prêt de mon lit, je continue à faire semblant de dormir, jusqu'à ce que je sente sa main sur ma joue, là j'ai câblé, j'en ai marre de ses jeux bizarres, quand il décide d'être normal je dois jouer le jeu et être gentille aussi et tout lui passer comme si de rien n'était. Après m'avoir tourné le dos, il revient jouer l'amoureux transi en plein milieu de la nuit. Ça ne va pas se passer comme ça, je me suis levée et j'ai voulu le pousser mais une fois les yeux ouverts, j'ai été prise de court et surprise.
Je n'ai pas reconnu la silhouette d'Aliou, alors je me suis mise à hurler. La main de la personne s'est placée sur ma bouche pour me faire taire et j'ai tout de suite su qui c'était. J'avais beaucoup trop l'habitude de ce genre de scène.Issa : "Chuuut! Chut, chut! Commences pas à faire la ouf. De toutes façons personne ne viendra te sauver."
Il me lâche, il va allumer la lumière, il va ensuite prendre la chaise de mon bureau qu'il place face à mon lit. Il s'asseoit dessus et croise les bras, il me regarde longuement avec ses yeux sournois, et son sourire pervers, rien que le fait de sentir ses yeux qur mon corps est déjà une sorte de violation de mon intimité, malgré le vêtement et la couverture que j'ai sur moi, j'ai l'impression d'être nue face à lui.
Issa : "Tu me déçois tellement! Tu as été partager notre petit secret ? Hein ?! Qu'est ce que je t'avais dit ?"
-"......."
Issa : "Réponds! J'ai dit quoi ?"
-"Que le jour où je parlerais serait le jour où je mourrais. Au lieu de faire toute un scénario dramatique, sors ton arme et tire, ou vient m'étrangler, me planter ou m'étouffer avec un oreiller. Quoi que tu décides fais le vite et épargne-moi ta scène. Si tu ne compte rien faire et que t'es là juste pour m'intimider dégage!"
Qu'est-ce qui m'a pris ? Je ne sais pas. Je pense que j'étais juste arrivée au bout du bout du rouleau. Que j'en avais marre de laisser son ombre planer sur chaque aspect de ma vie.
Issa : "Ah tu te rebelle ? C'est drôle, mais non, je ne suis pas là pour te tuer en tout cas pas comme ça, j'ai cru comprendre que toi la mort ça ne te fais pas si peur que ça, en même temps je comprends, j'aurais une vie aussi merdique que la tienne je prirais pour qu'on me tue."
-"T'es venu me violer donc ? Encore ?"
Issa : "N'utilise pas ce mot. Moi je t'aime, je veux pas te faire de mal, c'est toi qui fait n'importe quoi. Pourquoi tu veux rendre les choses compliquées ? T'es à moi et c'est tout. Aliou il est où hein ? Il est pas là, il est en train de se bourer la gueule comme un abruti, tu comptais sur lui pour te sauver ? Pourquoi t'as été lui raconter tout ça ?"
-"Tu m'aimes ? Mais t'es un grand malade! Tu devrais te faire interner, moi je t'aime pas et t'as jamais rien fait d'autre que de me faire du mal."
Il s'est levé et m'a rentré une énorme gifle. C'était LA gifle du siècle, je me suis jamais sentie aussi déboussolée et j'ai jamais eu aussi mal à la joue après une gifle. Il était comme déchaîné tout à coup, le monstre en lui était complètement éveillé, le mec ne savait plus s'il voulait me tuer ou me violer, il s'est jeté sauvagement sur moi, et après cette gifle, il m'a asséné un coup de poing en plein visage et des tas de coups on suivis. Ensuite il a commencer à déchirer mon T-shirt qui était le seule vêtement que je portais et puis il s'est mis à m'embrasser sauvagement alors que je tentais de le repousser en lui mettant des coups sur le visage.
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Fatima ; Briser mes chaînes
RomanceFatima, 20 ans, malienne et algérienne, étudiante en droit, rêve d'un avenir brillant en tant qu'avocate internationale, rêve encore du prince presque charmant, avec lequel elle s'unirait par un beau mariage d'amour, et qui lui donnerait de beaux en...