Partie 57

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Sahil : "Qu'est ce que tu fais là toi ?"

Aliou : "J'étais juste de passage. D'ailleurs je vais vous laisser."

Sahil : "Non restes, on discute. T'es bien à l'aise pour un mec de passage. Et puis c'est vrai que 2h du mat c'est une heure pour passer comme ça. Tu me prends pour qui ?"

-"Sahil, arrêtes! Tu racontes vraiment n'impirte quoi."

Aliou : "Vraiment, tu fais erreur."

Sahil : "Vous me prenez vraiment pour en abruti en fait."

-"Tu te fais des films arrête! Et puis de toute façon, je ne crois pas que tu sois le mieux placé pour parler à ce sujet."

Sahil : "Donc t'as rien trouvé de mieux pour te venger ?"

Aliou : "T'es têtu hein ? Vous êtes aussi têtu l'un que l'autre c'est emmerdant! Moi je vous laisse. Parlez et surtout écoutez-vous."

Cette fois-ci Sahil l'a laissé partir.

Aliou : "Oh et Fatima. Je comptais faire gouter la tarte à des investisseur demain, ici, donc ..."

-"Je serais pas là et je ferais en sorte de toyt laisser nickel."

Aliou : "Merci. À plus tard."

Il claque la porte et s'en va.

Sahil : "C'était quoi ça ?"

-"Crois ce que tu veux, j'ai rien à me reprocher moi."

Sahil : "Bien, moi non plus."

-"Tu te fous de ma gueule ?"

Sahil : "Je corrige. J'ai des tas de choses à me reprocher mais absolument pas ce que tu crois que j'ai à me reprocher."

-"Développe."

Sahil: "C'est Zaïnab qui t'as envoyé les photos, je les ai cramés sur son téléphone."

-"Et donc ? Qu'est ce que ça change au fait que tu m'aies trompé avec Sabrina ?"

Sahil : "Je t'ai pas trompé. Ce que je t'ai raconté, ça a beau être la plus vieille excuse du monde c'est la vérité pour le coup. Ce jour là Sabrina s'est jetée sur moi. Je te jure que je l'ai repoussé directement."

-"On est pas dans un film Sahil..."

Sahil : "Je ne ments pas Fatima. Fais moi confiance. Je dis la vérité."

J'ai pas répondu j'ai été m'aseeoir, il fallait que je réflechisse. Dois-je le croire ? Dit-il vrai ?

Sahil : "Je vais tout te raconter du début jusqu'à la fin. Mais promets moi que tu vas faire l'effort de me croire. Ou d'essayer au moins."

-"Je t'écoutes."

Sahil : "Déjà, il faut remonter à il y a presque 10 ans. J'ai enfin j'avais un frère, il s'appelait Anis. Il avait 15 ans, j'en avais 16. Lui, Aymen, Ibra et moi on était inséparables. C'était une extension de moi limite. Mais il était calme. Calme et discret, et sérieux, on lui disait toujours qu'il était trop sérieux pour ses 15 ans. Mais au delà de ça c'était la joue de vivre incarné, du moins c'est ce qu'on croyait tous jusqu'au jour où ma mère l'a retrouvé mort sur son lit. Il s'est suicidé avec des médicaments. C'est un peu de ma faute. Quasiment tout le monde avait vu qu'il allait mal, moi je disais non mais c'est Anis il aime être seul, c'est son côté sérieux qui ressort. En fait il était dépressif. Mais il était comme toi, il souriait, il faisait des blagues, il se réjouissait de tout les petits trucs qui lui arrivaient. Et j'ai rien vu. C'est pour ça que je suis toujours sur tes côtes à toi quand ça va pas. Depuis le suicide d'Anis ma plus grande peur c'est de laisser quelqu'un que j'aime faire la même bêtise. Quand Sabrina a tenté de se suicider j'ai eu peur c'est tout. Ça s'explique pas, c'est comme si je croyais qu'Anis me pardonnerais parce que j'aurais sauvée Sabrina. Et je suis devenu fou. Zaïnab comme dirais mon père, c'est une vipère et comme un con je l'ai laissé me manipuler contre vous tous. Et je réalisais même pas que leur plan se déroulait à merveille. Je le suis éloigné de toi et de tout le monde. J'ai capté que Sabrina était amoureuse de moi mais je voulais pas la blesser, les câlins et tout je disais rien, jusqu'au jour où elle m'a embrassé et je l'ai repoussée. Je te le jure sur..."

Fatima ; Briser mes chaînesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant