Partie 18

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Point de vue de Naoufel :

Sahil : "Qu'est ce qu'il y a ? Parles au lieu de faire des mystères."

Naoufel : "Je peux pas trahir sa confiance et te dire des choses qu'elle m'a dit de ne pas te dire mais ce que je peux te dire c'est que déjà pour commencer il y a rien entre nous, il y a jamais rien eu et il y aura jamais jamais rien. Ensuite, tu dis que personne ne t'as jamais blessé comme ça mais sache aussi que tu le crois ou non que personne ne t'a jamais aimé comme elle t'aime. Je sais que ça peut être beaucoup t'en demander maintenant alors même que t'es blessé mais s'il te plaît, ne la lâches pas, elle a besoin de toi."

Je suis pas trop mal placé pour faire ce genre de discours, j'ai retenu de mon erreur d'hier. J'étais tellement enragé que j'ai pas vu à quel point elle avait besoin de moi miskina, mais quand Sahil est venu nous dire qu'elle l'avait quitté j'ai tout de suite compris ce qu'il se passait, j'ai alors appelée Alima et lui ai demandé de s'arranger pour que je puisse voir Fatima qui forcément ne répondait pas à mes appels. Alima a du mentir pour faire sortir Fatima de son lit et la faire descendre chez elle où on a pu avoir une discution, elle m'a tout raconté et j'ai pu m'excuser pour mon pétage de plombs. Je suis pas d'accord avec la décision qu'elle a prise de baisser les bras, j'ai pas impression que ce soit la meilleure solution mais bon elle ne semble pas avoir envie de changer d'avis et en ce moment tout ce dont elle a besoin c'est de soutien donc je la soutiens. Après, si moi je peux rien faire, peut-être que Sahil lui peut l'aider, mais pour ça encore faut-il qu'il soit au courant.

Sahil : "Donc là tu me demandes d'aller à la courses aux infos comme si c'était une chasse au trésor ? Pourquoi tu me dis pas tout simplement ce que tu sais ?"

-"Je t'ai dis, j'ai juré de rien dire."

La meuf dans le bureau du secrétariat appelle le suivant donc moi.

-"Maintenant moi je t'ai dit ce que j'avais à te dire, après tu fais ce que tu veux avec ce que je te dis là." Dis-je avant de le laisser réflechir et d'entrer dans le bureau.

Retour dans la peau de Fatima, une semaine plus tard:

Ça y est j'ai atteint le fin fond du trou. Je suis tout au fond et je n'ai aucunement la force de me relever.

J'ai fini mes exams il y a quelques jours et depuis je ne suis pas sortie de cet appartement, j'ai pris des congés pour ne pas aller bosser à Auchan, je ne mange pas, je ne dors pas non plus. Sahil m'a appelé constamment pendant quelques jours avant de lâcher l'affaire. J'ai pu parler avec Naoufel il y a une semaine et on s'est réconciliés, c'est la seule chose positive qui ai pu m'arriver. Moussa se ronge les os à cause de moi. Il croit que j'ai chopé un virus, Nouria m'appelle pour m'insulter, parce que je ne lui donne pas de nouvelles mais hier quand je suis passé la voir elle était persuadée comme Moussa que j'avais chopé un virus et m'a demandé de ne pas sortir de mon lit et m'a prescrit tout plein de médicaments et de vitamines, tant mieux, je préfère qu'elle me croit malade. Les autres je ne leurs ai pas plus parler que ça, je n'en ai pas envie par ce qu'à chaque fois c'est pour me parler de Sahil donc non.

J'étais encore en train de regarder le plafond allongée dans mon lit quand la porte de ma chambre s'ouvre violemment. Aïda entre plus déterminée que jamais elle ouvre grand les stores et vient m'enlever ma couverture.

Aïda : Tu te bouges le cul maintenant c'est bon!"

-"Laisses-moi tranquille Aïda, je veux dormir!"

Fatima ; Briser mes chaînesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant