Partie 52

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Je vous passe un mois, mois assez mouvementé pour moi, j'ai passé tout mes examens et je penses m'en être plutôt bien sortie, j'ai aussi passé le barreau. J'aurais les résultats dans 2 semaines pour tout. Sinon à part ça bah ça va à peu près bien, j'ai pas de raisons de me plaindre mais j'ai aussi beaucoup réfléchi et Sahil a raison les gars, je suis dépressive. Mais bon je sais pas trop ce que je dois faire de cette information en fait. Est-ce que c'est vraiment grave ? Est-ce que je dois me faire soigner ? Est-ce que c'est une vraie maladie ? Est-ce qu'il faut juste laisser passer ? Je ne sais pas mais je sais que j'ai d'autres choses sur lesquelles je dois me concentrer.

Aujourd'hui je rentre à Paris. Cette fois je dois dire au revoir à Oliver et Jenna pour de bon, enfin je sais qu'on va se revoir mais bon ça sera pas pareil.

Oliver : "Bon, on pleure pas les enfants. Toi tu retournes à Paris et tu déchires tout. Si Albert t'emmerde tu me le fais savoir."

Ouais, je bosserais indirectement pour Oliver puisque je vais travailler dans l'antenne parisienne du cabinet.

Jenna : "Tu fais toujours partie de la famile."

Oliver : "Clairement, et puis j'ai clairement dit à Albert que comme t'as passé le barreau ici t'as la priorité sur toutes les affaires canadienne qui tomberont à Paris."

Jenna : "Et on viendra sur Paris aussi de temps en temps."

Oliver : "Et comme tu vas passer le barreau à New York aussi tu seras un peu plus près de temps en temps."

-"Non mais arrêtez! On dirait des parents qui essaent de se rassurer. C'est bon, je repasserais vous voir de temps en temps c'est promis et par le travail on aura des occasions. Maintenant faites-moi un câlin et taisez vous."

Ils sont trop mignons vraiment. C'est un peu mes parents juridiques mdr. C'est mes parents dans le métier, je sais que je peux compter sur eux en toutes circonstances.

Une fois les aurevoirs faits avec eux, je dis au revoir un peu à tout le monde, et puis je rentre à l'appart, comme d'hab j'appelle Nashiba et Gihane pour m'aider avec ma valise il me restait 45 minutes avant de devoir partir et j'avais pas fini. Mais au moins mon appartement était prêt à être rendu. J'aurais pas cru dire ça un jour, mais rendre cet appartement ça me brise un peu le coeur. Je me rappelle quand on est arrivés ici avec Aliou ne sachant pas ce qu'il en était de notre relation la manière dont on s'est accrochés l'un à l'autre alors même qu'on se déchirait. Et puis surtout c'est ici que j'ai passé des nuits entières à parler à Aïcha, à parler à mon ventre en réalité mais j'aime croire qu'elle m'entendait. C'est sur ce sol gelé que j'ai passé 4 jours à pleurer sa perte. Vous me direz qu'en somme se ne sont que des mauvais souvenirs mais c'étit difficile de s'en détacher.

Quand on a fini on se met en route pour l'aéroport. On se fait plein de câlins, de bisous etc. Mais de toute façon elles viennent à Paris bientôt pour le mariage, je me voyais pas me marier sans ces deux là, encore une fois je parle pas beaucoup de tout les gens qui m'entourent mais vraiment c'est des gens en or, ces filles là il y a un an je ne les connaissait pas et pourtant elles m'ont soutenu comme c'est pas permis, elles ont passées des nuits blanches à cause de moi, elles se sont pliés en 12 pour moi et je pourrais jamais assez les en remercier.

📍Paris
C'est Sana qui vient me chercher, j'étais super heureuse de la revoir, elle me manque tout le temps cette fille c'est dingue. On s'est racontées nos petites vies sur la route, on s'est aussi prévues de prendre  un verre tout à l'heure avec les gens qui seront dispos, on est dimanche donc ça devrait le faire personne ne fait rien le dimanche. Bref, elle me dépose chez moi et elle rentre chez elle (en face de chez moi donc), quand je rentre je m'attends à trouver Nouria au calme posée en train de se reposer ou de faire sa compta ou je sais pas quoi, je précise qu'il est 9h30 un dimanche matin. Alors j'ai été archi surprise quand je suis arrivée dans le salon que j'ai trouvé Nouria et Aïcha assises dans le canapé entourée de Nesma et d'une femme que je ne connaissais pas et d'un énorme tas de tissus et de vêtements partout autour d'elles.

Fatima ; Briser mes chaînesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant