Partie 50

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Le lendemain matin (quand je dis lendemain matin tout est relatif, il était déjà 14) j'ai été réveillée par les baisers de Sahil dans mon cou. Un réveil en douceur très apprécié, on est restés au lit un moment dans les bras l'un de l'autre avant de se décider à se lever.

Moi je suis allée me doucher pendant que Sahil préparait le petit déjeûner. Et oui, il sait faire à manger, faire le ménage, la lessive tout. C'est juste que ça redevient un véritable bébé quand sa mère est trop près, trop longtemps.

Une fois douchée et habillée comme une clocharde puisque j'ai du faire avec un legging que j'ai eu la chance de laisser là et un T-shirt à Sahil, on déjeune tout en discutant. Pendant qu'on parlait je recevais des messages d'Aïda qui me disait de rapliquer chez elle parce qu'elle avait entendu pour Sahil et moi de la bouche de sa mère.

-"Va falloir que j'y aille moi." Dis-je à Sahil en me levant avec mon assiette.

Sahil : "Que t'ailles où ? C'est quoi ça, tu te lève d'une minute à l'autre tu pars ?"

-"Chez Aïda, à cause de toi, alors commence même pas à essayer de me retenir."

Sahil : "À cause de moi ?!"

-"C'est toi qui a été parler à Mina! Bref, je dois y aller. On se dit à ce soir ou à demain."

Sahil : "Je peux venir avec toi ?"

-"Bah oui carrément. Surtout qu'en vrai il y a aucune raison que je m'expliques toute seule pendant que tu joues à la play ici."

Sahil : "Pas de soucis, tu sais que je porte toujours mes couilles moi."

Paie ton bonhomme qui porte ses couilles, j'ai dû le nourrir comme un enfant.

En plus après il prenait tout son temps. Il était toujours en caleçon dans l'entrée à faire des tractions alors que moi je l'attendais.

-"T'es tout nu là depuis tout à l'heure, tu te pavannes et tout or qu'on a des choses à faire."

Sahil : "Aaah coquine! T'es tentée hein ? Tu sais plus où donner de la tête."

-"Pervers!"

Sahil : "Bon vas-y j'y vais avant que tu mouilles trop ta culotte. Viens pas m'espionner sous la douche."

Il dit tout ça pour rigoler mais moi les blagues, les défilés en caleçon et tout le reste il faudrait pas que ça dure parce qu'en effet je ne savais plus où donner de la tête.

Une fois qu'il est prêt, donc 116 siècles plus tard, on s'en va, sur la route jusque chez Aïda, il conduisait, je chantais. On fait une belle équipe je vous jure.

On arrive, franchement pas stressé du tout, lui il allait acheter sa baguette c'était pareil. Je toque, c'est Maïssa qui m'ouvre.

Maïssa : "Une revenante! Ça fait plaisir de te voir."

-"T'as qu'à passer me voir à Toronto, moi je passe à chaque fois que je suis sur Paris."

Maïssa : "Entre et tais-toi, moi je vais aller prendre billet d'avion pour aller avoir froid là bas et tout ça pour voir ta tête ?"

Elle se décale pour que je puisse entrer et là elle apperçoit Sahil et me lance un regard ambigu.

-"Je te présente Sahil et Sahil je te présente Maïssa."

Maïssa : "Enchantée."

Sahil : "Pareillement. Ça va ?"

Ils tappent vite fait la discution, moi je fonces à la cuisine où j'entends Aïda engueuler mon bébé Mohammed.

Fatima ; Briser mes chaînesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant