L'empathique et L'antipathique.

Chapitre 27 : Si tu penses me laisser partir, il est temps de le faire.

PDV Faith

Tyler se tenait là, devant moi, il ne parlait pas. Je pleurais de plus en plus, il ne me regardait pas. Ses yeux étaient légèrement rouges et ils étaient prêts à verser une cascade de larmes. Son regard en disait beaucoup sur ses pensées. Ses poings se serrent instantanément. Je m'effondre sur le sol de ma chambre. J'enfouis mon visage dans mes mains tremblantes.

_Pourquoi j'ai fais ça?! Pourquoi j'ai fais ça avec Tyler Scott! Dit le moi, dit moi pourquoi j'ai fais ça avec toi? Parle! Parle! Parle! Mais bordel tu vas parler?!

Je me lève pour être face à lui et je lui donne des coups de partout. Je lui cris des injures, je le traite de tous les noms. J'en ai juste marre d'être prise ainsi.

_Parle moi! Je t'en supplie répond moi! Tyler parle!

Il baissa ses yeux verts émeraudes bordés de rouge. Il me regarde avec beaucoup de compassion ou de tristesse je ne sais pas. Il me fixe avec ses yeux prêts à exploser. Une larme coule puis deux. Il détourne le regard faible.

_Je.. Je suis désolé Faith.. J'aimerai que tu me pardonnes..

_Mais comment? Comment je pourrais te pardonner alors que ça fait plus d'une fois que je le fais et que tu ne changes pas? Je n'ai plus confiance en toi! Tu comprend ça? Je n'ai plus aucunes confiances en toi Tyler.

_Je sais.. Dit-il en avalant sa salive avec difficulté. Je crois que je vais te laisser tranquille. Je vais sortir de ta vie comme je suis rentré.

Puis il partit de ma chambre, j'entendis la porte d'entrée se fermer. Il crit dans le couloir, je peux l'entendre. Je ne peux pas lui pardonner aussi facilement. Il a envoyé cette photo à toute l'Université maintenant tout le monde me prend pour une fille facile. J'en ai marre. Je me jeta sur mon lit et m'endormit après mes pleurs.

Ellipse de la nuit

Je me lève toujours accompagné des vêtement que je portais la veille. Je me lève toujours avec ce sentiment d'antipathie. Comment peut-on passer aux extrêmes en quelques secondes? Il est juste incompréhensible, plus tôt dans la journée d'hier il m'avait traité de tous les noms et le soir il pleurait devant moi. Je pars prendre ma douche et me préparer par la même occasion. Maintenant je prend mon petit-déjeuner, à vrai dire je n'ai absolument pas faim. Je débarrasse la vaisselle et parti prendre mon sac de cours. Je n'attends pas Jane et Angélique j'ai besoin de réfléchir, je les ai averti. J'entends quelqu'un derrière moi. Je sais que c'est Tyler mais lequel.. A priori Tyler Grant est en prison donc ça ne peut être que Tyler Scott. Il court vers moi et arrive à ma hauteur. Il ne disait rien, je sentais une tension entre nous mais je n'avais pas l'impression qu'il s'en preoccupé. Arrivés devant l'établissement pleins de gars commencent à siffler.

_Je vous jure que si vous arrêtez pas maintenant je vais vous faire bouffez les murs de cette foutue école un par un. Comprit? Crache Tyler aux autres.

_Nous n'avons plus le droit de t'applaudir Tyler? Tu n'es pas fier de toi, Faith Anderson la fille la plus dure que tu n'as jamais "affronté"!

_Tu la fermes Jordan. Ou alors je vais le faire moi si tu n'y arrives pas tout seul.

_Tyler tu n'as pas besoin de faire ça. Je me débrouille toute seule..

_Non. T'as vu ce qu'ils te balancent à la figure et tu veux que je te laisse toute seule! Non je vais rester avec toi, si c'est le seul moyen que tu me pardonnes..

Je ne répondis rien et le laissa faire. Je me retenais de pleurer de toutes mes forces. Toutes ces injures, toutes ces moqueries dont Tyler essayait de me protéger ne servait à rien. Certe ça me faisait chaud au coeur de le voir se battre pour moi. Mais tout ce qu'ils disent sur moi m'atteignent comme des couteaux en plein coeur, ils me transpercent. Toutes ces phrases, tout ça me monte à la tête et au beau milieu de mon cours d'histoire je pleure. Je m'écroule sur ma table. Tyler vient me cajoler et me dit des mots doux. Je demande au professeur de sortir, il accepte et je sors en direction des toilettes. Je pars me rafraîchir le visage et sors par la suite. Comment ils peuvent me sortir ça sans apercevoir le mal que ça me procure? Je vois un homme placé devant les casiers, on dirait qu'il attend quelqu'un. Je passe devant lui, grave erreure. Il me plaque contre les casiers, je ne comprend absolument rien. Je vois ses yeux, ses yeux bleux qui me transpercent le regard.