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    Après m'être échinée à retrouver la porte de sortie, je me glissai tant bien que mal, sur le siège de la Jeeps noire que Amir avait démarré.

- Tu pourrais au moins m'aider à monter dans ton 4×4 non. Avec cette robe près du corps et ces chaussures je peux à peine bouger.

- Que veux tu, il faut souffrir pour être belle dîtes vous les femmes. Et puis tu dois impressionner ma famille, ne l'oublie pas.

    Je me contentai de lever les yeux au ciel. Quelques minutes plus tard le véhicule s'immobilisait à proximité d'autres de grandes marques, dans la cour de la villa principale. Lorsque je descendis, je m'arrêtai un moment pour admirer l'architecture de cette maison. Elle est juste à tomber.

- Bienvenue chez les Santiago, ce que tu t'apprêtes à vivre, crois moi tu t'en souviendra longtemps.

     Sur ces belles paroles d'encouragements il passa devant moi pour ouvrir la marche. Après que nous ayons passé la porte principale, le majordome nous accueillit et nous indiqua où avait lieu le dîner. Nous avons traversé deux grands salons, une bibliothèque privée, pour nous retrouver dans la grande cuisine récurée et dans les tons lumineux. Des cuisiniers et des serveurs s'attelaient à la cuisson des repas et au service des boissons. Ils nous saluèrent, et Amir pris le temps d'échanger avec le chef sur le dernier match de rugby. Par la suite il glissa ma main dans la sienne, pour que nous rejoignons sa famille installée sur la terrasse arrière.
    Celle-ci était entièrement recouverte de parquet luisant et était face à une très belle vue du ciel désormais peuplé d'étoiles. Des torches de feu entouraient l'espace, et il régnait autour de la grande table une ambiance bon enfant. Et j'ai compté environ 19 personnes.

- Buenas tardes a todos ( Bonsoir à tous ) ; introduit Amir.

      Tous se retournèrent sur nous et une dame plutôt âgée se leva tant bien que mal pour venir à notre rencontre.

- Dios mío hijo! ( Mon Dieu, fils ) ; dit elle en le prenant dans ses bras et en lui baisant le front. Tu es enfin là, cómo estas mi hijo? ( Comment tu vas mon fils ).

- Muy bien abuela, gracias ( Très bien grand mère merci ). Laisse moi te présenter Ann-Louise Parker ma fiancée, chérie, ma mère et grand mère Señora Marcela Santiago Valentino.

- Heureuse de vous rencontrer Señora Marcela ; dis je en lui présentant ma main.

- Laisse moi ce protocole, venga aquí ( Viens ici ) ; et elle me prit dans ses bras. Appelle moi plutôt Marcela. Venez asseyez-vous près de moi.

    Elle me fit asseoir à sa droite -- du fait qu'elle soit en bout de table -- pendant que Amir saluait les plus proches voisins, puis il prit le siège vide à côté de moi.
    Les premiers plats furent servis, pendant que de nombreuses personnes me posaient des questions sur moi. Le seul qui n'avait pas encore parlé depuis notre arrivée, c'était le paternel de ce clan. Je le reconnus parce que malgré la barbe qui occupait ses joues, et les cheveux grisonnants, Amir lui ressemblait beaucoup.

- Encore une américaine! ; dit un brun avec des yeux marrons, très séduisant d'ailleurs, mais personne ici n'était l'égal de Amir.

- Je te demande pardon? ; demanda Amir, avec une pointe de colère.

- C'est vrai quoi. Y'a à peine un mois t'as ramené une blondasse en disant que t'allais la marier. C'était qui déjà... Emiliana, Emily bref une merde dans le genre. Et là tu t'amènes avec une vraie...

De la comédie Au réel...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant