Épilogue.

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      Un an plus tard.

    Il y avait une agitation dans le manoir depuis les aurores jusqu'à maintenant. C'était d'ailleurs la même dans ma chambre où je me faisais maquiller. Dès lors que ce fut fait, j'enfilai ma robe blanche avec un magnifique design de plumes sur le dos qui venait couvrir la nudité de celui-ci. La longue traîne me suivit alors que je me dévoilais à mes demoiselles d'honneur et mes mères. Je n'avais jamais eu l'occasion de voir Bella aussi émue pour moi, par contre Gina et Jordan j'étais habituée à les voir dans cet état. Ma mère se retint de pleurer devant moi, mais je savais que c'était l'un des plus beaux jours de sa vie, autant que de la mienne. Après une rapide accolade, c'était à mon père de me rejoindre. Lui aussi le bonheur était visible sur son visage, il m'embrassa sur le front avant de me présenter son bras.

     Aux portes qui donnaient sur le grand jardin de la propriété des Parker nous nous arretâmes mon père et moi. Des chaises avaient été installées pour les invités conviés à mes noces et une haie de compositions florales menait vers l'autel où Amir m'attendait déjà. Après que Gina et Nate, dernier couple d'honneur aient rejoint leurs places de part et d'autre de l'autel, l'orchestre lança la symphonie que j'avais choisi pour mon entrée.

    Karly précéda notre marche en laissant à son passage des pétales de roses. J'étais accrochée au bras de mon père, et ne lâchai pas le regard de Amir jusqu'à ce que je le rejoigne. Il avait attendu que notre fils soit né, et que je sois satisfaite de ma silhouette pour pouvoir enfin prononcer nos vœux. Ce jour était enfin arrivé. Arrivés à sa hauteur, il échangea une poignée de main avec mon père, avant de prendre ma main.

     Durant la cérémonie, il ne m'avait pas quitté du regard et je rougissais à chacun de ses regards, comme si c'était la première fois qu'il me regardait. Très vite nous avions échangé nos vœux, de même que nos alliances. Ce fut avec grand plaisir que Amir m'embrassa après la bénédiction du prêtre.

- Mesdames et messieurs, je vous présente Mr et Mme Lewis Santiago.

      Alors que nos amis et nos familles applaudissaient, Amir leva nos mains jointes en signe de victoire. Il y était parvenu, j'étais enfin sa femme et ce pour la vie.

                      
                            ***

   

       Alors que la fête battait son plein au rez de chaussée, j'avais rejoins ma chambre pour faire coucher Andrel qui s'était très vite endormi après avoir eu son repas. Plus il grandissait plus il ressemblait à Amir, il avait tout pris de lui, de ses yeux à ses cheveux. J'aimais le regarder endormi, il était si paisible.

- Je savais que je te trouverais ici; chuchota Amir en enlaçant ma taille.

- Je ne peux pas résister à son charme ; souris je.

- C'est vrai qu'il est très beau, comme son père ; ajouta-t-il en riant.

- Et dire que je l'avais en moi pendant neuf mois, tout ça pour qu'il n'ait rien de moi; me plaignis je.

- Ne sois pas triste mi Amor, au moins Aurore a ressemblé à ton frère.

      Nate avait lui aussi eu un enfant, une fille pour être exacte. Elle avait très vite conquis le cœur de ses grands parents, comme de toute la famille d'ailleurs. Et elle avait effectivement ressemblé en tout point à son père, mais ses yeux étaient ceux de Malia. D'ailleurs Nate et elle envisageaient de se remettre ensemble.

- Ça y est nous sommes enfin une famille ; dis-je en me retournant vers lui.

- Nous le sommes depuis longtemps Amor, ou plutôt Senora Ann-Louise Lewis Santiago.

- C'est tellement plus sexy quand tu le dis ; dis-je en l'embrassant.

- C'est toi qui est sexy dans cette robe qu'il me tarde de t'enlever; dit-il en embrassant mon cou.

- Il serait peut-être temps que nous quittions ce mariage, tu ne crois pas.

- Es una buena idea mi Amor. Vamonos.

       C'est main dans la main que discrètement nous avions quitté la fête de notre mariage, en direction de notre maison où Amir me promit une nuit torride et passionnée. Promesse qu'il réalisait toujours, qu'il continuerait à faire jusqu'à ce que la mort nous sépare.


                          FIN.

De la comédie Au réel...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant