La journée avançait terriblement lentement. J'avais traité la majorité des dossiers que j'avais en attente et je stressais à l'idée de présenter les projets que j'avais pour Walden Company, j'avais pour ambition d'être actionnaire et ce soir le conseil des associés, se réunissait pour entendre les arguments. J'aurais juste préféré que l'on me demande si j'ai assez de fonds pour participer à la gestion de l'entreprise -- si ça avait été le cas je n'aurais même pas eu à stresser -- malheureusement ces vieux grincheux bourrés de fric préféraient me voir gesticuler devant eux, sur des sujets qui leurs importaient peu.
Aux environs de dix-neuf heures j'étais dans la grande salle de réunion et je présentais ma vision des choses à mes futurs associés. Après une longue tirade, je fus conviée à retourner dans la salle d'attente. J'angoissais parce qu'il s'agissait de ma propre initiative, en plus aucun des associés, n'avait montré de signes d'approbation -- Madame Boylde s'était même permise d'admirer ses ongles durant ma présentation -- et je ne souhaitais nullement qu'ils mettent en avant mon nom de famille et non mes compétences. Quelques instants plus tard, je fus de nouveau devant la grande table d'ébène polie. Chacun d'eux avait un regard neutre, tandis que Christophe Walden le PDG de la boîte prenait la parole.- Mademoiselle Parker, je ne vais pas tirer de long en large. Votre travail dans notre entreprise est impressionnant et les projets que vous nous présentez sont un point positif pour notre travail.
- Je vous remercie Monsieur...
- Je n'avais pas terminé; sourit il. Je voulais souligner le fait que ces projets sont certes avantageux pour l'entreprise, mais pas adéquat pour cette structure.
- Où voulez-vous en venir s'il vous plaît?; demandai je perplexe.
- Je vous propose d'être actionnaire de l'entreprise, mais vous serez affectée à la structure Walden Company Québec. Cette structure vit des moments difficiles et vos idées sont les bienvenues et adaptées à nos problèmes. Votre affectation est nécessaire car il serait mieux que vous soyez vous même en charge de la mise en application de vos idées. Donc je vous le demande, mademoiselle Parker, souhaitez vous être une actionnaire de Walden Company?
* * *
Je disposais de trois jours pour donner ma réponse. En attendant je ne souhaitais pas penser à ça, c'est vrai quoi j'avais tout ce que je voulais, pourquoi devrais-je être obligée de tout lâcher pour recommencer ailleurs?
Je rentrai me changer rapidement avant de rejoindre la fête de Amir. Cette dernière avait lieu dans un club qu'il avait privatisé près de Beverly Hills. Après avoir donné les clés au voiturier je fus accostée par un des frères de Amir l'un des jumeaux que je reconnus très vite il s'agissait de Giovanni qui était plus taquin que son jumeau...- Mlle Parker nous fait honneur de sa présence ; commença-t-il. Dis moi tu as changé de Santiago j'espère, mon frère ne mérite pas une femme aussi belle ; conclut-il par un baise-main.
- Tu pourrais le redire devant lui pour voir ; souris je .
- Absolument pas, d'ailleurs je t'escorte de ce pas vers le roi de la journée.
Il joint la parole à l'acte en m'invitant à prendre appui sur son bras gauche. Le club était grand, des ballons et des roses blanches étaient accrochés au plafond, il y avait un espace destiné aux amuse-bouche c'était beau, les gens avaient déjà perdu leurs vêtements, d'autres étaient déjà défigurés -- en particulier les nombreuses demoiselles qui s'étaient pomponner pour cette soirée -- alors qu'il n'était que 23h.
J'aperçus Amir près du bar avec deux de ses amis. Il regardait de temps à autre sa montre, tout en veillant à guetter ma venue, lorsqu'il me vit à son tour son visage s'illumina, puis il baissa son regard pour voir que son frère était ravi de savoir mon bras posé sur le sien...
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De la comédie Au réel...
RomanceAnn-Louise Parker, jeune femme seulement âgée de 25 ans a déjà tout pour elle, un bon travail dans lequel elle excelle, une vie considérée comme monotone et incomplète pour sa mère par le simple fait qu'elle ne soit pas mariée. Lorsqu'elle revoit un...