XIII.

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     Mon weekend dans l'ensemble c'était plutôt bien passé, après le dîner de fiançailles de Roger, j'avais pris le jet de mon père en direction de Los Angeles, j'y ai assisté à un match des Lakers accompagnée de Gina -- qui n'avait pas hésité une minute à me suivre -- puis nous nous sommes rendues le lendemain à Miami dans la villa de mon père. Alors que j'étais entrain de bronzer sur un transat au bord de la piscine, elle me rejoint un cocktail à la main.

- Ah... Je ne savais pas que tu pouvais tout plaquer comme ça pour aller t'amuser !; remarqua-t-elle en s'installant sur le transat près du mien.

- Les gens changent Gina; souris je.

- De ce changement, tu peux être certaine que j'en suis ravie.

      Après notre toast, elle s'allongea sur le transat.

- Tu sais, avant qu'on embarque j'ai été dans les locaux du FBI; lui avouai je.

- Comment ça c'est passé ? Il t'accuse de quelque chose ?; s'inquièta-t-elle.

- Oh s'ils m'accusaient de quelque chose, ce n'est certainement plus le cas. Je leur ai remis les recherches que Malia avait faites.

- Et tu as pu apprendre quelque chose au sujet de cet intérêt soudain pour la Walden Company ?

- Intérêt soudain ? Tu es loin du compte, l'enquête est sur le point d'être close et le grand Christophe est sans nul doute en bonne voie vers un long séjour en prison. Apparemment, il faisait du blanchiment pour la mafia japonaise. Ce qui explique pourquoi nous acceptions tous ces partenariats qui n'avaient rien avoir avec la branche de l'entreprise.

- Ça veut dire que moi aussi je vais me retrouver au chômage d'ici peu...

- Faut le croire. En tout cas à l'heure actuelle, la majorité des actifs de la société sont gélés.

      Alors que je m'apprêtais à piquer une tête.

- C'est le moment de revenir Annie.

- Non désolée. Cette vie n'est plus faite pour moi. En plus les fédéraux vont trouver ça bizarre que je décide de reprendre le flambeau alors que je leur ai assuré ne plus vouloir de contact avec les Walden. En plus, mon objectif n'est pas de leur venir en aide, mais de les enfoncer plus bas que terre. ; ajoutai je en souriant.

- Et le personnel ?

- Que veux-tu que je fasse, je ne suis pas un super héro !; dis je exaspérée.

     Voyant qu'elle commençait à se braquer, je m'approchai d'elle.

- Ecoute, pour tout le personnel je ne peux rien. Mais pour toi, on pourrait te trouver une place dans une des sociétés de mon père.

- Je pourrais travailler avec toi ?

- Ça risque d'être un peu plus compliqué parce que je n'embauche plus ma meilleure amie comme assistante ; souris je.

     Elle me sourit à son tour.

- En plus j'ai d'autres projets, je compte ouvrir un institut de beauté à New-York.

- Sérieux ? C'est une très bonne idée, je peux t'aider quand tu le souhaiteras ; proposa-t-elle enjouée.

- C'est bien pour ça que je ne veux pas que tu t'attaches à ce poste. Je risque avoir besoin de toi très vite.

- Je suis à ta disposition ma chère amie.

       Nous avons dîné en ville, avant de reprendre le jet pour New-York. J'avais fait déposée Gina chez elle, avant de rentrer chez moi. Je n'avais pas vu Malia dans sa chambre, j'en déduis qu'elle était encore à l'extérieur. Je ne tardai pas à aller me coucher, mon weekend avait été très mouvementé, et je commençais à sentir la fatigue.

De la comédie Au réel...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant