Depuis ton départ je me réfugie dans ce bar...
Faut dire qu'à présent je le connais si bien,
Chaque soir le même liquide à la main,
Ce verre qui me fait miraculeusement oublier mes lendemains.
Ils paraissent si futiles, si livides...
"Déjà vide?!" Resers-moi.
Ce doux nectar glissant dans ma gorge...
Ce verre de trop est la signature de mon contrat de mort.
Je ne le sais simplement pas encore.
Cette liqueur détient mon sort,
J'y suis dépendant. Et j'aime ça...
Encore un verre, le dernier.
Juste quelques gouttes avant de regagner la réalité.
Laisse-moi juste encore une dernière fois rejoindre mon utopique monde,
J'aime croire que les problèmes n'ont jamais existés... J'aime croire à ces parfaites ullisions.
Même si le réveil est à chaque fois plus brutal.
Je crois que je suis tombé sous le charme de cet engrenage infernal.
Les douleurs disparaissent avec les verres qui s'enchainent.
C'est ma solution, même provisoire.
Grâce à elle je n'ai plus peur lorsque l'alcool circulent enfin dans mon sang.

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MAUX D'ENCRE
PoetryUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...