Un, deux, trois;
Son fusil se braque.Un, deux, trois;
Ciblant un soldat.Derrière l'arme au métal froid,
Les yeux haineux, l'âme de combat.
Il l'abattra.
D'un simple touché de gâchette sans loi.Un, deux, trois;
Il sert le poing.Un, deux, trois;
Elle l'abat sur son conjoint.Un, deux, trois;
Un enfant est devenu horphelin.Sa mère en prison, son père dans une tombe, mais qui deviendra-t'il?
Dans ce foyer il deviendra une cible facile.Un, deux, trois;
Le monde se meurt.Quatre, cinque, six;
Le temps s'en moque.Sept, huit, neuf;
C'est à en devenir loufoque.Dix, onze, douze;
Plus le temps des rancoeurs.Le chrono continue sa course effrenée,
Et je le regarde sans bouger.
Il rythme nos folles journées,
Et comme des moutons, nous continuons de danser à ses pieds.
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MAUX D'ENCRE
PoésieUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...