Je t'ai vu sur Snap,
Follow sur Twitter,
Partagé sur Watsap,
Et liké sur Insta;
Mais dis-moi; quand est-ce qu'on se voit?
Je t'aime en scred',
Derrière mon écran.
Je t'aime mais je te dis, "Jtm".
Je te trouve si belle, mais je t'écris, "BG".
Sans trop de sens, j'écris juste comme ça,
Parce qu'à travers les réseaux se cachent tant de regrets.
On s'perd de vue si on n'a pas insta, et on se dit "Frères",
On s'envoie des milliers de coeurs mais en vrai on n'ose même pas se prendre la main.
On s'envoie des larmes, qu'on s'entête à cacher une fois en face de l'autre.
Ce qui devait nous rapprocher, nous éloigne.
Et je suis sur ce quai.
Prendrais-je le train comme la foule?
Pour être sûre de savoir où je vais? (Ou peut-être pas?)
Ou je n'oserai pas suivre la foule, retenue pas ma conscience, au risque d'être seule?
Abandonnée comme une vielle ville,
Comme on a abandonné les époques révolues?
Je n'ai ni rythme, ni rimes.
Ni jeu de language ou chiasmes.
Je suis juste là, seule.
Seule avec un million de questions sans réponses.
On se presse sans même savoir où l'on va.
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MAUX D'ENCRE
PoesiaUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...
