Glissant doucement dans un sommeil profond,
J'entre peu à peu dans un monde sans nom.
Dépourvu de sens,
Il nous dépasse,
Une telle aisance,
Un inconnu espace.
Je m'enfonce peu à peu,
Impossible de résister,
Jamais je ne réouvrirai les yeux,
L'esprit non adapté,
Il m'a mise hors-jeu,
Un jour, peut-être, vous me pardonnerez,
J'ai trop souffert pour vouloir continuer,
L'acharnement des médecins,
M'a poussée à m'en aller,
Laisser tomber,
Au regret de vos chagrins,
Ma vie s'arrête ici,
Je n'ai plus d'ennui,
De toute façon je n'ai pas peur,
Toujours persuadée que ce monde n'est qu'un leuhr...Ça y est, les yeux clos,
Enfin au repos,
Mon esprit autrefois lancé au galop,
Connais la sérenité des tombeaux...Non! Attendez! Je ne veux pas!
J'y tient quand même à cette ptn de vie!
Non! Ne partez pas!
Laissez-moi encore une chance dans l'utopie!
J'aime ce monde de rage,
Malgrès les naufrages, carnages,
Je n'ai pas fini d'écrire ma page...
Svp, ne me laissez pas partir,
Je n'ai pas fini de souffrir,
Ne me traitez pas en martyr,
J'aurais aimé y parvenir
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MAUX D'ENCRE
PoetryUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...