Une empreinte sous la peau,
Comme passés au scanner;
Les zèbres aux rayures écorchés;
Le coeur en lambeau.
Pas de place pour eux sur cette terre,
Depuis des millénaires; sous l'emprise des bourreaux.
Je suis de ceux rayés; griffés.
Appeurés des jeux de rôle,
Réduis à se déguiser,
Pour cacher ces rayures qui nous frôlent.
Un zébre parmit un troupeau de chevaux.
Comment cacher ces défauts?
"Fonds-toi dans la masse,"
"Déguise-toi et ça passe."
Ferme les yeux et respire,
Enfin parmit eux, ne te mets pas à fuir.
Mais de quoi parlent-ils?
Pourquoi suis-je si inconnu à leurs sujets?
Les discussions de fringues et de villes,
Tout ça m'effraie.
Dur d'être rayé, une robe revisitée.
Dur d'être étranger dans notre propre génération.
Si peu de réponses pour tant de questions.
Si peu de questionnement pour toutes ces affirmations.
Je suis L'étranger dont parle Camus,
Je suis un Zèbre fondu dans l'incongru.
Je suis un étiquetté à mauvais titre.
/À tous les zèbres, trop souvent isolés./
*précision*
(Une personne "zèbre" est une personne à haut potentiel (HP), autrement dit (à "mauvais" terme) "surdouée". Un zèbre est une personne dotée de douance. :)
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MAUX D'ENCRE
PoetryUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...
