Refrain d'intolérance qui refrappe chaque matin,
Avant même que l'aube fasse son apparition je sais.Je sais que je vais continuer d'en prendre pleins la gueule.
C'est un refrain maudit, enchaînant les nuits d'agonie, les jours infernaux, les après-midi bourreaux.
Le rythme donne la cadence, les pas se succèdent avec indifférence...
Mais j'ai encore du mal à chanter ce refrain maudit.Que l'on me juge, que l'on m'insulte!
Hier était tout autant douloureux.
Condamnez-moi puisque vous en avez décidé ainsi bande d'inculte!
Hier j'ai perdu face à la vie, je suis hors-jeu.Refrain;
Alors dansez.
Refrain;
Alors chantez!
Riez, aimez,
Ce sera la même chose demain.Il me hante encore,
Impossible de fermer l'oeil...
Je perds le nord!
Impossible deuil...Mais ce refrain muni d'intolérance me reveille,
Il s'en fout de ma souffrance de la veille,
Il me veille, me rappelle ma peine.
Les jours passent, jamais cette brûlante cicatrice.
Les saisons s'enchaînent, jamais cette agonie.Et le Temps chante son refrain,
Ne regarde jamais derrière lui.
Et le Temps pense à demain,
Pour oublier le pact qu'il a conclu avec la Vie.C'est le refrain infernal du Temps,
Je hais ce refrain,
Je me hais de n'avoir jamais pris le rythme...

VOUS LISEZ
MAUX D'ENCRE
PuisiUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...