Il y a cette envie presque ennivrante de tout casser,
Ce besoin de comprendre le mal par moi-même.
Mes limites que je serai seule à fixer.
Ce monde que je ne jure que par haine.C'est une crise, ça passera.
Non, ce n'est pas le caprice d'un enfant vexé.
C'est la colère d'une adolescente boulversée.J'ai retiré mes écouteurs et j'ai entendu ces cris...
Golman les avait déjà dit:
"Portés par le vent".
Derrière les urnes de vote le monde tremble,
C'est courrant,
La peur au ventre on oublie les promesses faites ensemble.Des politiques à l'économie,
L'Humain me dégoûte.
Ce qu'on me disait depuis môme je l'ai compris.
J'ai simplement cru que les mentalités bifurqueraient de route.Je suis, je crois, dans cette période critique d'Adolescence,
Et je me brûle.
Les braises ardentes de la vie d'adulte se dévoilent,
Et mon innocence met les voiles.Pas en crise, en colère.
Révoltée par ces guerres.On s'habitue à tout, même à l'horreur.
Ça me choque, pire qu'un élécrochoque.
Quand je vois le monde je me fends le coeur.Je suis une adolescente.
Les profs vous diront "sans expérience",
Les adultes "naïve",
Les autres "stressée, no-life",
Mais qu'importe si je ne suis qu'une ptite conne qui ne comprend rien,S'il y a bien une chose que j'entends ce sont toutes les horreurs, jamais les excuses.
Souvenez-vous en.Une de ces ptites connes d'adolescente.
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MAUX D'ENCRE
PoetryUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...