J'ai grandi sans m'en rendre compte,
En quelques futiles secondes,
Je suis devenu responsable,
Ai-je seulement raison de me juger "coupable"?*Petite fille que j'étais,
Je t'en pris;
Excuse-moi...
Je m'éloigne de toi,
C'est de crainte que je fuis,
Je te promet;
Toutes nos promesses...
Mais s'il-te-plaît:
Ne me laisse pas partir!
Je ne veux pas mourir en martyr...
Regarde mes faiblesses!
Je te jure que je les assumerai. *Le Temps m'y oblige,
Je change.
Ne m'en veux pas mon ange!
Seules les statuts se figent.J'étais celle qui s'endormait au coin du feu,
Celle qui se jetait sur le dos et leur bandait les yeux,
Toujours suspendue à une branche,
Quit à me fouler les phalanges.Le sablier s'écoule nonchalement,
Les aiguilles s'enjaillent brutalement;
J'ai changé de camp:
Je ne suis peut-être plus une enfant...Maintenant je suis celle qui rassure et tient la main,
Le soir, chantonne du Joe Dassin,
Pour endormir; l'Été Indien.J'ai si peur!
Pourquoi?!
Sous le coup de blouse,
Fredonne-moi du bluse!
Un couplet, juste une fois!
Pour cesser les pensées de terreur.Moi, gamine, sauvage.
Moi, ado, mirage?
Le vent parsème mes questions,
À chaque coin du globe,
Qui les englobe,
Pour en faire une chanson.
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MAUX D'ENCRE
PoezjaUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...