À tous vents comme à tout va,
À tribord, babord et tout droit,
Je crois que mon coeur s'évade,
Il chante la chamarde.
Il a trop et tout,
C'est à en devenir fou,
J'aime sûrement trop tout,
Je ne comprend pas l'unique passion.
Du théâtre à l'écriture passant par l'équitation,
Les voyages de Patagonie en Amazonie,
Aurais-je seulement une voie propre à moi?
Ou ne suis-je qu'une poussière qui se disperse dans le vent?
Mon avenir se floute,
Aussi incertain qu'un doute,
Doucement, il se voûte;
À la volonté de mon coeur fier,
Ainsi que celui de mon père.
Dans ses paroles, j'ai un magnifique avenir.
Sur le papier, je crains son utopie...
Et s'il ne fallait qu'une route?
Mais l'on ne m'a jamais parlé de carte, ni boussole.
Je crois que ma carte se trouve dans les étoiles, ces projecteurs qui illuminent mes indécis pas.
Allez, viens!
Arrête de penser à demain,
Toujours incertain,
Mais superficiel face au présent...
J'aime les maths et les sciences,
Mais pas autant que la philo,
Attirée par la chimie, histoire et géo,
J'aime tout, nuancé de préference.
Littéraire et scientifique,
Défiant toute logique,
Un esprit mathématique et philosophique.
À tout vent comme à tout va,
Je suis une girouette,
Un peu à l'ouest,
Voyageant pas après pas...
Mon coeur qui aime et raffole,
De toutes les infinies babioles,
Parfois futiles et inutiles,
Decousant le fil,
De la vie clichée qui me fait fuire,
Grâce à mon passé, je me construirai un avenir...
À mon image, basé sur le partage.
Si beau, rempli de mirages...
Songe ou réalité?
Je jette les dès,
Ça y est, j'ai parié.
Et pas sur le premier.
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MAUX D'ENCRE
PoesiaUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...
