On m'a dit que je n'avais pas le droit,
Que ce n'était pas conforme,
Pourtant, je t'ai un jour juré,
Qu'au-dessus des lois,
Que par-dessus la norme,
Je t'ai juré de t'aimer.La religion nous l'a imposée,
Nos droits sont dépassés,
Face à elle, j'ai l'interdiction de prêcher,
Pourtant, je t'aime à en crever.Allez viens on s'en fout,
On s'aime, devant eux ou dans un hôtel,
Endossons le rôle des fous,
Au-devant de la dure lois des religions, je t'aimerai sans nul autre pareil.
Dans un bar ou une mosquée,
J'ai brisé l'interdiction: je t'ai embrassée.
Toi seule en a le pouvoir;
Brise ma croix l'espace d'un instant,
Pouvoir y croire,
Soyons seuls guides de nos sentiments.Dans un livre ou des textes,
Tout y est marqué,
Plus aucun complexe,
Nul ne dictera nos baisers
Jugés interdits,
Pourtant je le cris:
Je t'aime à en réecrire les lois.
Je t'aime sans droits.Peut-être l'espace d'un instant,
Ils réussiront à nous en faire douter, Maintenir la pression constamment,
L'instant d'une seconde arrêtée,
Mais jamais plus d'une nuit,
Leurs voix ne dicteront nos vies.Trop jeune pour elle,
D'une autre religion,
Pas de la bonne génération,
Mais oublions les querelles,
S'aimer à en oublier les conventions,
Sans frontière ni bannière,
Au-delà des prières,
J'ai commis le pêcher de t'aimer.
Et je recommencerai.

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MAUX D'ENCRE
PoetryUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...