Deux enfants se tenant par la main,
Parcourant un cercle à travers le parc,
Cherchent désesperement un coin,
Où ils cesseraient t'endendre toutes ces remarques,
Ils s'aiment comme des fous,
Dansent sur l'échéquier de la société,
Ces lois qui les rendent coupables sont des gardes-fous,
Des protections que la société leur impose,
Des chaînes qui les privent de leur osmose.Ils s'aiment sans peur,
Mais se détestent de devoir inventer des leuhrs,
Lorsqu'ils sortent en s'ignorant mutuellement, ils mentent.
Lorsqu'ils s'embrassen enfin, ils se rejoignent dans leur antre.
Au-delà des rancoeurs, des préjugés,
Ils créent un amour non-piégé,
La religion les interdits de s'aimer,
Mais ces lois, ils les ont vite oubliées.Deux gamins en avance sur leur temps,
Deux gosses qui commetent le sacrilège de prêcher.
Mais ils s'aiment tellement plus que les regards moqueurs,
Jugés comme des voleurs,
Pourtant amoureux,
Les lendemains cessent d'exister à leurs yeux,
Mais le soir-même,
Les voisins les auront dénoncés par haine.Ils étaient fous au point de s'aimer en public.
La plus belle des folies les a choisis comme cible.
Refusant de s'excuser, ils finiront au bûcher.
L'époque où deux hommes ne pouvaient s'aimer,
Elle existe encore,
brisant les lois de la liberté.
Mais surtout de l'humain.
Brisant des corps,
Voilant les lendemains.S'ils savaient à quel point ils étaient beaux,
Peut-être un peu trop,
Ils partageaient le même lit,
Mais ça leur étaient défendu,
Ils s'embrassaient dans la rue,
Mais c'était interdit...
Dans un bar, un hôtel, un bistrot,
Ils ne s'aimaient que trop.
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MAUX D'ENCRE
PoesíaUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...