J'me disais, la vie est un jeu. On s'y plaît, on s'y fait.
J'me disais que mes amis deviendraient des parrains, des marraines.
J'me disais, le jeu a des règles, rien n'est abstrait.
J'me disais que mes amis seraient mes aîles lorsque je tomberais.
Et j'y ait cru. Longtemps. Très longtemps.
Petite fille crédule devenue offensive.
16 ans que ce petit quelque chose me gène.
On m'a définie de naïve, craintive...
Mais à présent je comprends leur jeu de hyène...
Vous savez cette rage, qui monte, qui vous submerge?!
Plus on en sait, plus on est libre mais blessé.
Moins on en sait, plus on est manipulé mais Heureux.
En fait, il n'y a ni règle, ni lois.
Nous sommes livrés dans un ignoble combat;
Banquiers, avocats, médias.
Le business avant l'Homme,
Attirés par les effluves divinement fourbes des billets ignobles.
Et si tu veux vivre, fait comme eux;
Devient sang. Hyène.
Je hais mes crocs, mais je m'en sers.
Je me hais, mais j'hais encore plus mes compaires.
Aller, laisses-toi tenter;
Il n'y a plus rien à implorer.
Prier par coeur;
Ou mourir de peur;
Je ne sais plus qui croire,
Puisqu'on ment bien plus que des dès truqués.
Avec qui allier mes armes d'ivoire?
Puisque chaque combat renie ses propres idées de départ.
J'me disais que le monde était beau, on m'a prouvée le contraire. Mais il parait que la beauté est dans les yeux de celui qui regarde, alors je ne changerai pas mon point de vue;
LA BEAUTÉ IRRÉELLE D'UN MONDE SANS HOMME.
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MAUX D'ENCRE
PuisiUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...
