Une lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres...
Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...
Le monde la regarde et s'indiffère, De sa démarche déambulante, Due aux marques de fer, Des épées tranchantes.
Elle a les mains de sang, Muette face à son impuissance, Elle observe ce qu'il reste d'elle en pleurant, Le monde a perdu sa cohérence.
Et elle tangue, cette gamine nommée Humanité, Elle trébuche de plus en plus souvent au fil des années, Comme elle l'a tant redoutée; Les Hommes ont commencé à la reniée.
Déjà, Elle ne voit plus ses propres pas... Elle tend son bras, En signe de soumission face au combat. Gamine qui rejoint l'iréel, Un message proportionel, À la fierté humaine. Qui laisse l'Humanité s'en allée, Gamine au coeur brisé.
Déchu, le temps de dire "à qui la faute?" Dépassée, l'époque du "C'est lui qui a commencé!" Mais bordel, nous avons laissé L'Humanité s'échapper! Pire, nous l'avons brisée! L'Homme est le pire des hôtes, Il est toujours près a accuser les autres...
Humanité chérie, Repose en paix, petite fille. Nous te créerons un frère; jeune folie, Pour réparer les dégats causés; petite fille...
Pardonne-nous, Humanité chérie, De t'avoir chassée, petite fille. Oh je t'en pris, L'Homme a tout détruit, Mais n'a jamais reconstruit. Je t'en supplie, petite fille. Laisse-nous espérer, Que le monde n'est pas encore condamné... Humanité chérie, petite fille...
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