Ils me croient schizo,
Peut-être que je pense trop,
Trop pour une gamine,
Trop pour la moindre ressemblance, même minime...
Avec mes semblables.
On m'a dit "autiste" ou lamentable,
Et j'ai répondu par un silence prolongé.
Il parait que j'agis comme un animal blessé,
À fuir dès que la foule arrive,
Que j'envie, que j'imagine ivre
De discussions curieuses ou banales.
Mais qui les fait rire au final.
Ma bulle me retient,
Ils sont peut-être agressifs?
Sur ma bouche, un adhésif.
Impossible de m'exprimer devant quelqu'un.
Cette vitre, ma pensée.
Elle coupe, et je perds le contrôle.
J'abuse vous croyez?
J'aimerais sûrement mieux ne pas porter ce rôle...
Je pense trop, on me le dit.
Mais c'est vital pour mon esprit!
J'ai ce besoin étrange d'apprentissage,
Qui me colle une étiquette d'" enfant sage"...
Tu comprends, toi? Trop penser, ça fait mal parce que ça sépare.
Tu aurais imaginer ça toi? Et si peu de gens qui me répare...
Un cri du coeur, parce qu'il coule d'encre vide.
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MAUX D'ENCRE
PoetryUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...
