Sur une plage, dont les écumes viennent orner le rivage,
À l'ombre d'un coquillage sortit tout droit d'un mirage,
Un enfant observe l'horizon, s'émerveillant de sa beauté hors-raison.
S'emerveillant de sa belle toison...Il aime et observe le calme,
Plus discret que le vacarme.
Le vacarme urbain,
Le vacarme humain.
Ce calme sans roi,
Défiant avec arroguance nos pas.
Tous s'efface derrière nous.
Comme si nous n'avions jamais été là.
Ce calme impetinent qui nous rend fou.Il y a, sur cette plage,
Un vieux clou rouillé.
Déposé là par hasard, comme un bagage que l'on aurait oublié.À son côté git un crayon.
Dont la mine a été cassée.
Ce crayon, demandant l'attention,
D'un petit bout de papier, déchiré.Et il y a une bouteille de verre,
Dépourvue de message.
Et il y a quelques galets,
Qui accompagnent les rochers.
Et il y a des herbes folles,
Dansant sur les dunes.
Et il y a le reflet de la lune,
Qui embellit ce paysage d'infortune.
Et il y a ce petit garçon,
Ce gamin admirant l'indomptable horizon,
Qui fait son fier, qui nargue,
De n'avoir ni maître, exepté la Camargue.
Et il y a toi, et il y a moi.
Et sur cette plage il y a nous.
Devant ce paysage de beauté irréelle,
Un paysage d'infortune au service de la lune.
![](https://img.wattpad.com/cover/143887042-288-k664907.jpg)
VOUS LISEZ
MAUX D'ENCRE
PoetryUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...