Il a ce style, cette fibre.
Se colle à la musique dans un parfait équilibre.
Il en oublie les critiques,
Plus rien ne le pique.
Ses mouvements légers,
Percutant le plancher.L'acrobate se confie,
il file plus vite que la vie.
Quand il se balance sur son câble,
Tous le croit incapable.
Si seulement il avait pu leur donner tort.
On l'admirerait encore.
À croire que le talent mène à la mort;
Une fois de trop, le stop était son corps.Il glisse et ferme les yeux.
Il a sûrement eu moins peur qu'eux.
Quand son pied a glissé,
Décrochant la sécurité.
Une seconde s'est figée,
Y parait qu'elle a duré une éternité.Grand cirque rempli d'idoles,
Une leçon de vie plus importante que celles de l'école.
Mort sur un fil,
Le funambule volatil,
Un soir de représentation,
Le coeur en proie face à la passion,
Il dit un ultime aurevoir,
Saluant son public d'ivoire.À Yann Arnaud, ancien acrobate du Cirque Du Soleil.
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MAUX D'ENCRE
PoetryUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...