Elle est là, tranquille.
Son esprit est ailleurs, futile.
Dans ce grand noir,
Immense de silence.
Pour y croire,
Il faudrait des connivences
Entre elle et nous,
Entre nous et son esprit fou.Ils la choquent, l'éléctrochoquent,
À travers les perfusions, l'adrénaline court.
La médecine, encore tellement à la bourre,
Ne peut briser la maladie plus solide que le roc.Ils la piquent, la perfusent,
Mais ses yeux restent clos.
Les cris fusent,
À l'intérieur des hôpitaux.Elle est si paisible,
Comment est-ce possible?
Entre son calme et l'affolement des médecins,
C'est le choc de la vie à la mort,
C'est l'équilibre fragile du destin,
Certains se mettent à genoux et prient de tous leurs corps.Et puis, tout à coup, tout s'arrête.
Les médecins baissent la tête.
Mais le temps continue,
Et la vie ne regarde jamais ceux qu'elle a perdus
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MAUX D'ENCRE
PoetryUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...