Je me lasse des journées monotones qui semblent elles-mêmes s'ennuyer,
Le poids de la lassitude comme des tonnes,
Auxquelles l'habitude vient s'ajouter.Je crois que j'envie les passés et ses années, sauvez-moi de cette mort si lente et pourtant imminente,
Aux aspects faussés.Venez avec moi cribler l'ennui,
Mentir le temps d'une seule nuit,
Pour qu'au réveil je ne sois qu'un arlequin commun,
Que l'on fond dans la masse dès le matin.Ce futur qui tarde,
Et ce passé dépassé,
Je me suis perdue dans les couloirs du temps,
Quelle ironie maussade; la vérité à l'allure si fade.
J'aime le songe du mensonge;
Car avec lui rien n'est impossible.
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MAUX D'ENCRE
PoetryUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...