Chapitre Cinquante deux

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Thomas

-"Quand le docteur m'a dit de manger pour trois, cela ne signifie pas de manger trois assiettes de risottos," se plaignit-elle en me lançant un regard empli d'incrédulité.

-"Une assiette pour toi et les deux autres pour nos deux fils," contrattaquai-je avec détermination, les yeux luisants d'une fierté mais par dessus tout d'amour que je ne pouvais point cacher depuis que le docteur nous avait annoncé que nous allions être parents.

Sa bouche s'ouvrit automatiquement toujours incrédule puis ses yeux noisettes, celui dont je connaissais déjà ce regard assassin me lancèrent des éclairs. Croisant ses bras, elle me défia avec pour seule arme, sa fourchette.

-"Et qui te dit que j'attends deux garçons?" me demanda ma métisse perplexe haussant ses sourcils pour me défier. -"Peut être que ce sont deux filles?"

-"Laisse moi en douter, mein herz."

-"Comment peux-tu en être aussi sûr?"

-"Parce que je suis leur père," susurrai-je fièrement contre son oreille pour ensuite la mordiller.

Contre toute attente, elle éclata de rire rejetant sa tête en arrière pour me donner libre accès à son cou où j'y déposais mes lèvres le parsemant de doux baisers. Les yeux désormais fermés, sa bouche entrouverte, Mélaine m'offrit une moue amusée.

-"J'aimerai voir ta tête quand tu sauras que ce sont deux filles que je portes," me déclara ma belle avec un sourire mesquin avant qu'elle scella sa bouche à la mienne s'accrochant à mon cou pour avoir un certain appui.

-"C'est bien de rêver, meine liebe," me moquais-je d'elle lorsque je me détachais d'elle pantelant.-"Mais peut importe si ce sont des petits bonshommes ou bien des filles, tu as réalisé l'un de mes rêves que je ne croyais possible avant de faire ta connaissance," lui avouais-je ému sentant des larmes picoter mes yeux devant ce bonheur presque irréel.

-"Et toi, tu m'as appris ce que signifie d'être aimé. Tu m'as tout donné, mon amour."

Sa main se leva aussitôt y traçant du bout de ses doigts ma mâchoire puis fut le tour de ma barbe et s'ensuivit de mes lèvres dont avec une lenteur délibérée, elle l'effleura pour finir avec ma joue où une larme de pur bonheur s'y était échoué. Je fermais les yeux appréciant sa douceur, la candeur de ses paroles. Que pouvais-je rêver davantage quand j'avais une femme formidable et deux bébés qui agrandiront notre famille? 

-"Je vous aime, Monsieur Von Brûstch comme je n'ai jamais aimé un homme auparavant et," poursuivit-elle en prenant ma main pour le poser sur son ventre où un léger embonpoint venait de voir le jour.-"Nos enfants qui sont ici sont la preuve ultime de l'amour inconditionnel que je te porte."

-"Meine liebe," murmurais-je d'une voix puissamment gutturale en enlaçant sa taille toujours ému. -"Je ne regretterai jamais d'être venu dans ce bar même si j'avais à cette époque d'autres projets. Pourtant, malgré mes nombreux erreurs, tu es restée avec moi et m'as donné une seconde chance. Jamais, je ne regretterai de t'avoir connu et même de t'avoir kidnappé. Tu es mienne, ma femme. Pour toujours et à jamais, je t'aime, je te désire, je te veux jusqu'à mon dernier souffle."

-"Thomas..." souffla-t-elle, me dévisageant, les larmes aux yeux.

M'abaissant devant elle, je caressais son ventre. Son souffle s'accéléra en un claquement de doigt dès que je plantais un baiser sur son ventre que je verrais bientôt arrondi. Ses yeux noisettes ancrés aux miens, je remontais dangereusement embrassant chaque partie susceptible de la faire gémir de plus en plus fort avec une seule idée en tête, de lui faire l'amour.

Is It Desire! Tome 2 (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant