Is It Desire! Tome 2 (Terminé)

Chapitre Vingt cinq

Mélaine

-"Fais moi l'amour,"

Ma voix était tout simplement méconnaissable. Moi qui voulait jouer, me voilà belle et bien servie! Le maitre de mes désirs et de mes fantasmes connaissaient mon corps mieux que qui contre; mes points faibles tout comme mes parties érogènes dont il prenait un sournois plaisir à titiller, enflammant mon être tout entier.

-"Bien sur que je te ferai l'amour, Mél. Mais avant tout, je veux prendre tout mon temps à marquer ton corps, torturer chaque parcelle de ta peau douce, y gouter et t'entendre crier dans l'avion que tu es à moi," m'avoua-t-il d'une voix rauque.

-"Ce n'est pas juste!"

-"Dois-je te rappeler que c'est toi qui voulait jouer? Je finis toujours pas gagner, Mademoiselle Vierra."

-"Tu n'as pas encore gagné," rectifiais-je, à bout de souffle.

Il me sourit malicieusement laissant apparaitre ses fossettes. Ses tourmalines paraîba me scrutèrent attentivement lorsqu'il appuya sur mon clitoris.

-"Vraiment?" s'enquit Thomas.

-"Tu l'as amplement cherché!" fit ma conscience.

Malheureusement, elle avait raison. Néanmoins, mon intimité trépignait d'impatience pour la suite et le comble fut quand son érection se pressa contre cette dernière frémissante sans pour autant me pénétrer. J'étais au bord du précipice.

Frustrée, excitée, impatiente voici les mots adéquats pour définir les sentiments que Thomas venaient d'engendrer. Sa bouche experte et divine me procura mille et une frissons. Une myriade de sensations délicieuses m'assaillirent lorsqu'il usa de sa langue sur mon corps, y laissant sa marque. Mes paumes me faisaient mal à force de serrer les poings quand il s'attaqua sans répit à mon intimité brulante et suppliante qui voulait absolument le sentir en moi.

Et ne parlons pas de mes lèvres! Pour étouffer mes gémissements, j'avais finit par les pincer pour que ni le pilote ni l'hôtesse ne nous entendirent. Cependant, mon ancien geôlier remarqua mon stratagème et m'embrassa d'une telle force que je finis par céder. Son doigt encercla mon intimité me faisant hoqueter de surprise. Son autre main, au contraire, tenait mes bras au dessus de ma tête m'empêchant de reprendre le contrôle.

Soumise, je m'abandonnais totalement au flux de sensations nouvelles que me faisaient connaitre mon fiancé. Et tandis que j'attendais impatiemment, les yeux fermés, Thomas scella ma bouche en un baiser torride. Sa langue envahissante happa la mienne avec véhémence. Mes gémissements se furent de plus de plus forts dès qu'il me pénétra d'un doigt. Néanmoins, ce n'était pas assez suffisant. Non, je réclamais plus, je le voulais maintenant!

Ses mouvements au début lents devenaient plus sensuelles au rythme de mes halètements. Son regard sauvage brillant de sombres promesses provoqua un incendie que même une douche froide ne pouvait éteindre consumant mon corps. Enfin, ne pouvant plus tenir davantage, mon souhait le plus cher se concrétisa; celui d'être dans ses bras, qu'il me fasse l'amour, qu'il me montra avec son corps qui ferait baver la gente féminine, qu'il me prouva à quel point il tenait à moi. Et il le fit.

Avec une tendresse dont j'ignorais l'existence, il me hissa sur ses genoux pour ne faire plus qu'un. Mes hanches entourèrent son bassin. En homme prévenant, mon séduisant allemand cessa tout mouvement pour que je puisse m'habituer à cette position. M'incitant au plaisir charnel, Thomas caressa mon point sensible m'arrachant un gémissement.

Rejetant ma tête en arrière à ce plaisir naissant, mon amant caressa du bout de ses lèvres mes auréoles puis prit mon téton durci à l'extrême dans sa bouche décuplant mon plaisir. Ses coups de reins furent doux avant d'entamer un rythme plus endiablé.

-"Thomas," parvenais-je à dire quand il me déposa de nouveau sur le lit.

Sans me donner le temps de répliquer, il prit mes hanches qui automatiquement furent sur son épaule dans l'unique but d'approfondir ses coups de reins pour finir par faire l'amour passionnément.

-"Ouvre les yeux, meine liebe!" m'ordonna mon ancien client. 

Sa voix profonde comme ses coups de reins laissèrent une trainée de décharges électriques parcourant mon corps. Priant pour que la fin ne s'approcha point, j'ouvris les yeux confrontant son regard sombre et  troublant à me faire prononcer son prénom d'une voix suppliante alors que la fin était proche.

-"Jouis, meine schatz," murmura Thomas en un dernier coup de reins ultime nous propulsant au summum de notre passion, de notre amour.

N'y tenant plus, je sentis une vague de plaisir déferler en nous, nous emportant dans un orgasme cataclysmique. Il enlaça ses doigts aux miens, murmurant mon prénom toujours avec cet accent irrésistible et sensuelle, roulant, détachant les syllabes, me faisant gémir incontrôlablement.

-"Je t'aime tellement," me déclara Thomas, le souffle court, toujours en moi.

Aucun mot néanmoins ne pût sortir de ma bouche, trop alanguie. Au lieu de lui répondre, j'embrassais son torse, caressant sa toison dorée pour finir le reste du vol nue contre son torse, blottie dans ses bras musclés, en sécurité, pardonnée et aimée pour un tout nouveau départ désormais ensemble.