Faux Couple [𝐋𝐮𝐦𝐨𝐧 + 𝐌𝐮𝐥𝐭𝐢-𝐬𝐡𝐢𝐩𝐬] (𝕃'𝕚𝕟𝕥𝕖𝕘𝕣𝕒𝕝)

Chapitre 11 : Quand tout se brise...

Simon

[Vendredi 21 Octobre, 7h33, fac de droit, New-York]

Nouvelle journée de merde qui commence !

J'ai vraiment la tête dans le cul parce que je n'ai pas fermé l'œil de la nuit, incapable d'avoir le sommeil, voulant trouver une solution pour réparer mes conneries. Forcément je n'ai rien trouvé pour arranger les choses à part simplement m'excuser, mais ce n'est pas assez.

Je n'arrive toujours pas à croire qu'hier j'ai osé balancer de telles merdes à Luna ! Comment j'ai pu bordel ?!

Résultat, je l'ai blessé et je me suis senti minable en la voyant au bord des larmes ! J'ai vraiment horreur de la voir comme ça, par ma faute en plus de ça putain ! Moi qui voulais la protéger des éventuelles paroles que Gaston aurait pu lui cracher, voilà que c'est moi qui lui ai fait du mal sans le vouloir au passage... je suis vraiment trop con comme mec sérieux !

— T'es déjà là ?  prononce une voix me faisant sortir de mes pensées.

Je ne prends même pas la peine de me retourner pour faire face à mon meilleur ami et lui répondre.

— Comme tu peux le voir.

— Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu as une sale tronche.  déclare-t-il en arrivant à ma hauteur.

— Le fait que je n'ai pas dormi de la nuit doit jouer, je présume.

— Tu n'as pas dormi de la nuit ?  répète-t-il l'air étonné.

Gaston n'est pas au courant de ce qu'il s'est passé après que je l'ai séparé de Luna, parce que je me suis cassé du bar sans me retourner.

— Ouais.

— Pourquoi ? C'est rare pourtant... en général quand ça t'arrive, c'est qu'il a dû se passer quelque chose qui ne te laisse pas indifférent, pas vrai ?

Ce mec me connaît par coeur tout comme l'inverse, je ne peux donc pas le nier. De toute manière il ne me croirait pas, à quoi bon me fatiguer.

— J'ai dit des trucs que je n'aurais pas dû dire à quelqu'un.

Il me dévisage un moment avant de sourire en coin, comme ayant pu lire dans mes pensée.

Merde, je le vois venir là avec sa tête d'abruti !

— Et ce quelqu'un c'est Luna, non ?  devine-t-il.

Je souffle simplement pour lui répondre, avant de marcher dans le couloir pour rejoindre l'amphithéâtre. Les cours vont bientôt commencer et c'est la seule occasion que j'aurais pour dormir et être tranquille.