124 - Explications !

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Tony se passa plus d'une fois les mains sur le visage, grognant, soupirant, respirant profondément quand soudain, il explosa !

- Merde ! Sylvana !

- Quoi Sylvana ? cracha Pierrick.

- Elle... elle m'a embrassé.

- Ouais, et plus d'une fois.

- Devant ta mère ?

- Oui et même devant du public. Les photos la semaine prochaine vont être géniales, ronchonna Marco.

- Merde, merde, merde ! dit-il en se levant d'un bon. Qu'est-ce qu'on fout là ? dit Tony en regardant partout autour de lui.

- C'est un peu tard pour te réveiller, mon gars !

Tony remonta sur le siège passager de la voiture et hurla :

- Bon les gars... vous venez ?

Marco et Pierrick se regardèrent surpris, mais n'attendirent pas longtemps avant de reprendre la route.

Lorsqu'il gara la voiture devant la maison de Tony, la voiture de Cassie était toujours là, mais le coffre ouvert comme si elle s'apprêtait à y ranger ses valises. Tony sortit comme un fou de sa propre voiture avant même que Pierrick ait arrêté totalement le véhicule, ce qui lui fit perdre l'équilibre, mais il se rattrapa in-extremis. Il entra dans la maison et vit les bagages des enfants près de la porte. Il releva la tête et tomba nez-à-nez avec Sylvana, souriante et très provocante, assise sur un tabouret de bar. Tony en ouvrit grand les yeux, et chercha Cassie du regard. Marco et Pierrick pénétrèrent à leur tour dans la maison et furent tout aussi sonnés par le tableau qui s'offrait à eux.

Les quatre plus jeunes s'amusaient dans la piscine très loin de se douter de ce qui se passait à quelques mètres d'eux. Cassie descendit l'escalier quatre à quatre passa à côté de Tony sans le regarder et dit à Pierrick :

- Lara et Kevin préfèrent rester ici. Et toi ? Qu'est-ce que tu veux faire ?

- Tu... tu vas où m'man ?

- Ma place n'est plus ici. Je m'éclipse. Monsieur n'a plus besoin d'une cuisinière. La boniche a rempli le frigo, et le congélateur de petits plats, elle est tellement conne, qu'elle a même fait un gâteau. La femme de ménage passera lundi et la pute est déjà présente. De quoi aurait-il besoin ?

Sylvana descendit du siège et hurla :

- C'est moi que tu traites de pute ?

- Une femme qui offre son corps contre de l'argent ou des cadeaux... excuse-moi mais c'est une pute.

- Et une femme qui abandonne ses enfants c'est une chienne. En plus ta bouffe est dégueulasse. On foutera tout à la poubelle.

- Tais-toi ! cria Tony. 

Les enfants qui semblaient ne rien savoir de la scène digne d'un théâtre de boulevard qui se déroulait à l'intérieur de la maison, se pétrifièrent dans l'eau et regardèrent vers le salon. Lara fronça les sourcils, Matt sortit de l'eau et Marie commença à avoir le menton tremblotant. Tony se mit devant Cassie et lui dit :

- On doit se parler.

- D'abord tu fais le ménage et ensuite on parle.

- Tu... tu attendras ? murmura Tony.

- Parce que ça va te prendre du temps ? Un coup de pied au cul ça ne prend pas trois heures. Non, j'attendrai pas !

- Sylvana sort de chez nous. Je suis en couple avec Cassie, elle vit ici, je suis amoureux d'elle et je ne veux plus de toi dans ma vie, tonna Tony.

Amis ? Amants ? Ennemis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant