76 - Samedi 27 février 2016

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Pierrick entra dans la cuisine de la salle de réception en demandant :


- Maman ? Ils arrivent à quelle heure ?

- Vers onze heures. Je partirai dans trente minutes. Et Dolorès ?

- Elle est là, elle met les fleurs dans les vases... la salle est magnifique, maman. Merci.

- C'est dommage que tu aies voulu la voir avant... mais bon. Tu auras d'autres surprises.

- J'ai du mal à gérer trop de surprises d'un coup et la présence de papa avec Carla, et de toi avec Tony... en plus des amis et de la famille... ça fait déjà pas mal.

- Ça va bien se passer, Pierrick, ne t'inquiète pas. Ton père et moi en avons parlé. Et je pense au contraire que Carla devrait enfin pouvoir se détendre en ma présence.

- Ça... c'est pas sûr, marmonna la voix de Pascal derrière eux.

- Oh... Pascal, tu m'as fait peur. Salut, dit Cassie en lui faisant la bise. Pourquoi tu dis ça ?

- C'est magnifique, comme d'habitude et tu as tout gérer comme une pro... elle va se sentir nouille de ne pas être capable de reproduire à l'identique pour notre propre enfant.

- Elle apprendra...


Cassie s'interrompit et le regarda plus attentivement.


- Mais qu'est-ce que... vous... elle est... ?

- Oui... c'est tout neuf, chut... vous ne dites rien. Mais ce soir, elle refusera de boire de l'alcool et je voulais voir si on pouvait trouver...

- Du Rimus dans une bouteille de champagne ? proposa Cassie.

- Comme tu l'avais fait avant d'annoncer ta première grossesse.

- Je m'en charge, sourit Cassie. Je suis toute contente, Pascal. Je peux te féliciter ?

- Ben j'espère bien... je suis timbré, j'ai remis ça ! sourit-il en recevant les bises de son ex et de son fils.

- Et les nausées ?

- Pas terrible !

- Pierrick, déplace papa et Carla. Mets-les plus près des toilettes, cela sera plus discret que si elle doit traverser toute la salle.

- Mais... tu voulais rester là, pour pouvoir remplir le buffet et...

- Je ne suis pas impotente, fait l'échange s'il te plaît... mais déplace aussi tes grands-parents, je ne me vois pas faire la conversation à ta mère, Pascal.

- Ça... effectivement, Tony risque de ne pas apprécier. Ça me fait drôle quand même... je m'y attendais pas, soupira Pascal.

- Pourquoi ? Il est trop bien pour moi c'est ça ? tiqua Cassie.

- Je dirais plutôt que personne ne te mérite, chuchota Pascal à son oreille profitant de l'éloignement de Pierrick.

- Pascal... merci ! Mais tu me connais mieux que ça... tu sais que j'ai aussi des défauts ! sourit Cassie plus détendue.

- Merci, ta franchise ne m'a pas toujours aidé, effectivement !

- Oh l'autre ! Comme si je pouvais te blesser !

Amis ? Amants ? Ennemis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant