Amis ? Amants ? Ennemis ?

29 - S'éloigner l'un de l'autre

Le lendemain matin arriva rapidement, à peine quelques minutes de sommeil volées ici et là... que le réveil se manifesta.

Tony enfila son sous-vêtement en sortant de la douche, avant de s'approcher de Cassie pour l'habiller tendrement.

- Tu es sûr que c'est prudent... tous ces gestes ? murmura-t-elle en lui caressant le torse, la poitrine, le cou, la nuque.

- C'est toi qui n'es pas sage... moi je protège ton intimité, sourit-il gentiment.

Il enfila sa chemise et pendant qu'elle lui refermait les boutons, Tony lui coiffa les cheveux avec ses doigts.

- Tu ne les coupes pas, promis ?

- Parfois quelques centimètres... mais pas de grands changements, promis, dit-elle en lui déposant un baiser très tendre sur les lèvres.

- Dix jours.

- Qu'est-ce qu'on dit aux enfants ?

- La vérité.

- Qu'on a failli fracasser un lit dans une auberge ? Je ne suis pas certaine que Marie et Kevin soient en âge d'entendre ça, sourit-elle en se lovant contre lui.

- Qu'on s'est croisé à Paris, Alex est un ami, tu bosses pour lui... tu m'as emmené jusqu'à Genève et on a convenu de se revoir en pensant au plaisir que les enfants auront.

- Ça me va.

- Marco va me cuisiner, mais je m'en fous.

- Pourquoi ?

- Je souris rarement, sauf quand je pense à toi ou que tu me téléphones, il l'a remarqué !

- Je te fais sourire moi ?

- Regarde ce que tu es capable de me faire, toi, dit-il en approchant son bas-ventre du sexe de Cassie.

- Tu es impossible. On a fait l'amour toute la nuit... je ne vais pas pouvoir te laisser sortir comme ça, murmura-t-elle en le caressant à travers le caleçon.

- Non, Cassie... arrête, s'il te plaît. Je vais... devoir te déshabiller... et tout recommencer.

- Rien que pour toi, dit-elle en se mettant à genoux devant lui.

Il tenta de répliquer, mais Cassie ne ralentit pas ses gestes. Tony posa sa main sur la chevelure de sa maîtresse, l'aidant à prendre son rythme, sans jamais forcer. Elle accompagna ses léchées par de petites caresses le long de ses cuisses, sur ses bourses mais également en le masturbant. Parfois sa main prenait la place de sa bouche et ensemble, elles augmentaient encore le plaisir ressentit. De savants coups de langues déposées sur le gland alors que la main coulissait sur la hampe, Cassie entendit rapidement les gémissements de Tony. Ce dernier sentit la jouissance l'envahir. Il recula légèrement pour la prévenir, mais elle ne relâcha pas ses caresses, accueillit son sperme et l'avala. C'était fort, presque violent, Tony murmurant son plaisir par monosyllabes. Cassie le lécha encore quelques secondes, alors qu'il tentait d'échapper à ses caresses.

- Cassie ! tu... jamais je...

- Envie de te sentir partout...

- Partout ?

- Peut-être, oui.

Il l'aida à se relever et l'embrassa tendrement.