Amis ? Amants ? Ennemis ?

127 - Dimanche 28 août 2016

Cassie se leva en dernier ce jour-là. Lorsqu'elle arriva au rez-de-chaussée, tous étaient affairés à ranger la maison pour qu'elle soit le plus présentable possible, lorsque Camille et son ami viendront boire un verre.

Tony appela ses enfants et leur dit :

- Je sais que vous adorer Cassie et elle le sait aussi. J'aimerais juste aujourd'hui que vous ne le montrez pas autant que d'habitude.

- Pourquoi ? demanda Marie.

- Parce que ça ne fera pas plaisir à maman.

- J'aurai le droit de lui faire un bisou quand même ?

- Bien évidemment. Mais n'en fait pas des tonnes, d'accord ?

- Tu as peur d'une crise de jalousie ? demanda Matt.

- J'ai peur d'une réaction incontrôlable, oui. Cassie ne s'offensera pas si juste aujourd'hui vous lui faites un bisou sans une effusion d'émotions, n'est-ce pas ?

- Non, j'ai toujours eu du mal à voir mes enfants courir dans les bras de Carla. Même si je préfère ça à la période où ils faisaient la tête. Mon amour de mère... en prend un coup à chaque fois.

- Je savais pas m'man.

- C'est purement égoïste et j'ai pas à vous en faire le reproche. Carla fait partie de votre vie depuis cinq ans maintenant. C'est normal et je suis heureuse que vous l'appréciez. Mais... c'est comme la trouille que je ressens quand je vous quitte. C'est incontrôlable.

- Ok, murmura Pierrick.

- Votre père essaie d'arrondir les angles avec Camille, et si tout le monde y met du sien, ça devrait être possible.

- Alors viens ici, toi, dit Marco en enlaçant tendrement Cassie et en la soulevant. J'ai passé un week-end incroyable et mes souvenirs sont nombreux, lui dit-il en l'embrassant tendrement sur les joues. Et si un doute est encore présent, tout le monde t'aime ici.

- J'ai cru comprendre oui, sourit Cassie et moi je vous aime tous.

- Ça on sait, dirent en chœur tous les enfants.

Cassie éclata de rire. Matt s'approcha et l'embrassa tendrement.

- J'ai pas aimé te voir si triste... Mais j'ai mieux compris certaine chose. Tu es adorable et je refuse de changer de belle-mère.

- Oh Matt...

C'est sans doute la première fois qu'il lui faisait sentir autant d'amour.

Marie comme à son habitude lui sauta au cou.

- Je sais pas si je ne te câlinerai pas après, quand maman sera là. Mais je le fais déjà maintenant, pour faire comme eux.

- Ma puce... t'es adorable. J'aurai besoin de toi pour m'aider à faire un gâteau pour les vingt ans de Marco, tu crois que tu seras libre ?

- Oui... le même que hier soir ?

- Oui.

- Il était trop bon. C'est dommage qu'il n'en reste pas pour maman. Elle me croit pas quand je dis que tu cuisines trop bien.

Cassie échangea un regard entendu avec Tony. Elle se prépara un café et laissa ce petit monde s'activer le temps qu'elle retrouve l'énergie qui lui manquait encore ce matin.