75 - Quel plaisir

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[CHAUD]

Cassie parvient la première à caresser le sexe de son homme alors que Tony lui caressait encore que la cuisse. Puis son orteil vint écarter ses lèvres et Cassie poussa un soupire d'envie. Elle regarda son assiette, mais savait qu'elle ne parviendrait plus à manger. Leurs envies étaient telles qu'ils n'avaient faim que l'un de l'autre. Elle posa sa fourchette, Tony recula son pied et lui murmura :


- Mange.

- J'ai envie de toi.

- Je sais et tu m'auras, mais mange. C'est moins bon froid.


Elle piqua un morceau de viande avec sa fourchette, l'enfourna dans sa bouche et l'instant d'après, elle vit Tony se glisser sous la table. Elle retint son souffle.

Il s'assit devant elle, glissa ses jambes sous la chaise de Cassie, lui agrippa les cuisses et ramena son sexe du bord de la chaise. Surprise par le geste, Cassie posa ses deux mains à plat sur la table et poussa un petit cri.

Il approcha sa bouche de ses cuisses qu'il goba amoureusement s'approchant toujours plus de ses lèvres intimes sans pour autant les lécher. Il passait d'une cuisse à l'autre tout en se rapprochant toujours plus.

Puis il déposa sa bouche entièrement fermée sur ses petites lèvres et fit quelques mouvements de haut en bas avec sa tête pour masser cet endroit sensible avec juste ses lèvres et la pointe de son nez.

Cassie s'agrippa à la table en le suppliant de poursuivre. Sans cesser ses gestes, il enfonça sa langue dans son sexe et s'occupa uniquement du petit bouton déjà décapuchonner. Le frisson qui envahit Cassie au même moment la secoua si fortement qu'il en fut stupéfait.

Il en profita pour reprendre son souffle, puis il vint la lécher, la boire, et la faire jouir juste avec sa bouche qui aspirait son clitoris, le triturait, le mordillait. Cassie soupira, suffoqua de tant de plaisir. Ses muscles se crispèrent l'un après l'autre, sa tête tomba en arrière, ses cris furent aigus avant qu'un orgasme ne la transperce.

Tony reprit sa place sur sa chaise et termina son repas en lui souriant d'un air malicieux.


- Et toi, ton assiette n'est pas trop froide ? susurra Cassie en le regardant manger son dernier morceau de viande.

- C'est surtout moins bon que ta liqueur.

- J'aurai le droit moi aussi à mon dessert ?

- Tout ce que tu veux poupée, sauf que ma nature a légèrement besoin de se reposer.

- Ben ma nature pas trop mais mon souffle oui !


Tony s'éloigna quelques heures pour enregistrer son émission et lorsqu'il retrouva Cassie dans leur chambre, elle dormait à point fermé. Elle avait mis un de ses t-shirt pour dormir, sans doute pour sentir son odeur et tenait un oreiller serré dans ses bras. Il sourit en l'admirant. Pour ne pas l'éveiller, il avait allumé dans la salle de bain et laissa juste un rai de lumière apparaître dans la chambre.

Elle était allongée sur le côté, une jambe en dehors de la couette et l'autre cachée, ses cheveux éparpillés tout autour de son visage. Il la regarda longtemps dormir.

Puis il se déshabilla entièrement sans bruit et se glissa près d'elle. Il régla son réveil pour pouvoir lui faire un vrai câlin avant de se quitter pour quelques jours.

Dans son sommeil, elle vint se blottir dans ses bras et tous les deux se rendormir.

Tony ne se réveilla pas grâce à l'alarme mise sur son téléphone, mais en sentant une caresse très tendre sur son sexe. Il reconnut immédiatement la bouche de Cassie et il soupira de bien-être. Il posa une main câline sur les cheveux de son amie pour lui signifier son réveil. Elle releva doucement la tête et abandonna ses caresses pour venir l'embrasser.


- Quel réveil, murmura-t-il.

- Tu m'avais promis mon dessert hier... et tu ne m'as pas réveillé en rentrant.

- Tu dormais si bien. J'ai adoré me coller contre toi, tu étais toute chaude.

- Comme maintenant, susurra-t-elle en s'approchant à nouveau de son sexe.


Il se redressa et attrapa les hanches de Cassie, la fit pivoter sur lui pour l'obliger à lui offrir une vue parfaite sur son intimité et ainsi qu'il puisse lui aussi boire sa liqueur préférée. Elle rechigna.


- Tu m'as eu plein de fois hier.

- Et alors ? On a dit qu'on ne comptait pas les points. Je te veux encore.


Cassie abdiqua en souriant. Ce plaisir l'un pour l'autre au même moment était sans doute la gâterie qu'elle préférait en dehors de le sentir en elle. Mais souvent, elle devait suspendre ses gestes, incapable de poursuivre lorsqu'elle sentait la jouissance l'envahir.

Il commença par l'embrasser sans faire pénétrer sa langue et lui dit qu'elle sentait bon.

Elle embrassa son sexe sur toute la hampe s'attardant sur son gland et lorsqu'elle sentit la pointe de sa langue la pénétrer, elle suçota son méat.

Il lui souffla sur les lèvres en soupirant de plaisir.

Elle glissa sa langue partout sur son gland et reprit ses suçotements. Elle écarta davantage ses lèvres et le goba entièrement.

Il gémit entre ses lèvres et la pénétra plus profondément également. Il lui saisit ses cuisses et fit des mouvements avec son corps sur le sien pour rythmer autant ses va-et-vient sur son sexe que la pénétration de sa langue dans sa fente.

Lorsqu'elle sentit la chaleur commencer à envahir son corps, que ses orteils se figèrent contre la tête de lit, elle ondula du bassin venant à la rencontre de sa bouche, de sa langue.

Il relâcha ses mains sur ses cuisses et la pénétra avec ses doigts en plus de sa langue qui se concentra sur son clitoris.

Elle cria tout en le gardant dans sa bouche, elle le lécha goulument, tournant sa langue tout autour de son sexe, aspirant fortement le bout du gland dès qu'elle remontait sa tête, avant de l'enfoncer profondément dans sa bouche.

Il accéléra plus encore ses caresses, tout en aspirant fortement son bouton décapuchonné. Il le sentait grossir sous sa langue, et poursuivit ses succions exquises.

Les lèvres de Cassie se resserrèrent autour de son pénis et la pression qu'elle exerça avec sa bouche lui apportait des sensations incroyables.

Il gémissait, elle criait, il soupirait, elle haletait, et dans un même feulement elle sentit son sperme inonder sa bouche alors que son vagin montrait à son partenaire l'intensité de sa jouissance.

Elle le garda en bouche encore longtemps, le sentant redevenir plus mou, moins tendu. Elle ne cessa ses baisers et ses léchées qu'une fois le gland parfaitement propre, la hampe luisante de salive sans plus une goutte de sperme.

Incapable de reprendre ses caresses, Tony la suppliait d'arrêter, elle sourit de sa sensibilité.

Elle finit par éloigner ses lèvres au moment où le réveil de Tony retentissait.

Il lui susurra :


- C'est à mon tour de m'occuper de toi.


Elle se redressa rapidement et vint embrasser ses lèvres en secouant la tête.


- Tu viens de le faire. Je ne supporterai pas une autre jouissance. Prends-moi juste dans tes bras.


Il lui sourit en la serrant contre lui. Ses baisers se posèrent dans ses cheveux, sur ses joues, dans son cou, sur son épaule. La douceur et les émotions étaient palpables. Une semaine sans se voir. Plus les jours passaient, plus les rencontres avaient lieux et plus dures étaient les séparations. 

Amis ? Amants ? Ennemis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant