84 - Vendredi 5 mars 2016

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Le vendredi matin, Tony emmena Cassie à son rendez-vous professionnel. Elle se pencha vers lui pour l'embrasser tendrement juste devant l'immeuble où l'attendait Fournier et Alex.


- Tu veux que je vienne te chercher ?

- Je ne sais pas à quelle heure je finis. Je prendrai un taxi.

- Alors tiens ! susurra Tony en lui glissant une clé dans la main.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Devine !

- Mais... Tony... c'est trop tôt !

- Comme toute notre histoire, tout va tellement vite... Un truc de plus ou un truc de moins... Je trouve que c'est une bonne vitesse de croisière. Ne refuse pas, s'il te plaît.

- Je... Je ne refuse pas, sourit Cassie.

- Je sais que tu ne te sens pas encore à l'aise chez moi, mais on va apporter quelques changements.

- On en reparle ce soir ? Alex m'attend.

- Et moi, je suis en retard. A ce soir, Poupée.

- Tony, Salut ! sourit Alex en se penchant à la fenêtre.

- Alex, sourit Tony en lui serrant la main.

- Désolé de te l'enlever, mais Fournier va pas attendre.

- Je file bosser, de toute façon. A ce soir, Poupée, dit-il en embrassant rapidement les lèvres de Cassie. A bientôt Alex.


Elle sortit de la voiture, le producteur la rejoignit et ensemble ils pénétrèrent dans l'immeuble de futur partenaire. Cassie fit un dernier signe à Tony avant que ce dernier ne disparaisse.

A l'heure du déjeuner, Cassie s'éclipsa quelques minutes et entra dans une boutique souvenir et en ressortit avec un porte-clé intitulé « I Love Marseille ». Elle y accrocha la clé de Tony.


En fin de journée, elle rejoignit la maison de Tony, mais elle se sentit gênée d'y entrer alors qu'il n'y était pas. Elle déposa ses affaires dans la chambre avant de ressortir. Elle se dirigea vers une épicerie proche de chez Tony et fit quelques achats pour le repas du soir.

Lorsqu'elle revint, la voiture de Tony était garée devant la porte du garage et des bruits provenaient de la maison. Cassie, les bras chargés de sacs à commissions poussa la porte et avant de pouvoir ouvrir la bouche, Marie lui sauta au cou.


- Bonjour Marie, sourit Cassie. Tu veux bien me laisser poser les sacs, c'est un peu lourd.

- Je savais pas que tu devais venir, sourit la fillette.

- Laisse-la entrer, dit Marco en s'approchant.


Il lui prit un sac des mains en déposant une bise sur sa joue.


- Dans celui-ci, il y a des glaces, faudrait les mettre au congel.

- Tu te sens suffisamment bien ici pour y entrer sans frapper ? la taquina-t-il.

- J'ai hésité, honnêtement. Mais j'avais les mains prises, sourit Cassie.

- Et mon père t'a refilé un double. Il nous l'a dit. T'étais pas suffisamment bien pour rester inactive, par contre ?

Amis ? Amants ? Ennemis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant