106 - Protège-nous

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Au rez-de-chaussée, Tony trépignait. Il venait de finir de ranger la cuisine et soupira en voyant Matt et Medhi affalé devant la télévision. Il ne rêvait que de rejoindre Cassie et de la câliner. La sentir, la respirer, la toucher partout, il en frissonna et Marco le taquina.


- Va la retrouver. Je gère le coucher. Je te laisse une heure après je les envoie au lit.

- Elle est crevée, elle doit déjà dormir.

- Alors va la bercer, mais arrête de tourner en rond.

- C'est cool d'avoir un fils compréhensif, sourit Tony en saluant ceux qui ne dormaient pas encore avant de monter les escaliers rapidement.


Il jeta un coup d'œil dans la chambre des filles qui dormaient à point fermé.

Lorsqu'il poussa la porte de sa chambre et qu'il vit la chevelure de Cassie au milieu de son lit, il se surprit à avoir un tremblement. Il s'approcha doucement en se déshabillant. Il faisait chaud ce soir, et il laissa la fenêtre ouverte. Il se glissa sous une douche, remit son boxer sans essuyer son corps et se lova à côté de Cassie qui avait repoussé la couette.


- Hum, tu es tout froid, murmura-t-elle sans ouvrir les yeux.


Sans prononcer un mot, il l'enlaça et plongea son nez dans son cou. Il déglutit, respira avec peine.


- Qu'est-ce qui se passe Tony ?

- J'ai pas su gérer. Faudra que tu m'aides.

- Promis. Tony, je suis là, mais j'aurai besoin d'explications.

- J'ai tout fait faux. Je te dirai tout promis.

- Mais pas maintenant. Là, je te veux toi... J'ai envie de te sentir.

- J'ai rien avec moi.

- Je croyais que tu voulais que je t'aide.

- Je refuse de te faire courir le moindre risque même si...

- Viens en moi, Tony. Sans me faire l'amour. Déshabille-moi et laisse-moi te sentir. Envahie-moi.


Sans plus attendre, Tony lui retira son t-shirt, se débarrassa de son sous-vêtement et se retrouva nu sans aucune protection. Elle le poussa sur le dos en se couchant tendrement sur lui. Elle approcha son vagin de son sexe et sans bouger brusquement sans forcer, tous les deux se retrouvèrent dans la douceur. Tony fit quelques mouvements pour lui provoquer quelques soupires de plaisir, mais rapidement Cassie l'en empêcha. Elle l'embrassa amoureusement avant de lui dire :


- Aime-moi entièrement. Entoure-moi de tes bras et laisse-moi m'endormir contre toi.

- J'ai tellement envie de toi, je ne parviendrai pas... C'est un supplice.


Cassie se redressa, ouvrit grand les yeux et lui dit :


- Pour moi, c'est un supplice, Tony. Je suis en manque de toi et de tendresse. Toi, tu t'es soulagé sans moi... N'exagère pas ! Je te laisse deux choix, soit tu files chercher une capote dans la chambre de Marco et tu t'occupes de nous, soit tu me laisses dormir en restant immobile en moi.

- Capote, mais pour demain. Ferme tes beaux yeux, ma belle, je reviens.


Tony s'éloigna de Cassie dans un couinement, mais elle ne l'empêcha pas de quitter le lit.

Il sortit de la chambre après avoir entouré ses hanches  d'une serviette éponge et croisa Marco dans le couloir.


- Tu me refiles...

- C'est ce que j'allais chercher. Tu n'as vraiment pas pu...

- J'ai essayé de l'oublier.

- Et elle ?

- Sage et en manque !

- Mais crevée !

- Oui. C'est pour demain matin. Merci, dit Tony alors que Marco lui refila un paquet intact.


Son fils le retint une seconde et le regarda intensément.


- Tu as les yeux brillants, p'pa. Ça va ?

- Oui... Elle m'a manqué. Ne me laisse plus faire une telle connerie.

- T'es un peu têtu... quand t'as décidé d'un truc c'est difficile de te contrer. Mais fais des efforts p'pa, elle en vaut la peine.

- Je sais.


Tony s'enferma dans sa chambre et s'approcha du lit. Il laissa tomber la serviette et se glissa tout contre Cassie. Il soupira bruyamment en lui caressant tout le corps. Sa peau était si douce, son parfum lui avait tellement manqué. Il ne put retenir plus longtemps son émotion. Il enfouit son visage dans sa chevelure et embrassa tendrement son cou tout en laissant échapper quelques larmes.


- Tony, murmura Cassie en se lovant plus encore contre lui. Pourquoi tu pleures ?

- J'ai failli te perdre. Je suis vraiment qu'un con.


Cassie lui prit le visage entre ses mains et embrassa chacune de ses larmes.


- Je t'aime Tony. Profondément. Il me semblait que notre histoire n'était pas finie. Même si je ne savais pas trop quand revenir te chercher.

- Tu... tu pensais revenir ?

- Je ne me suis pas beaucoup battue. Je voulais pouvoir te proposer plus et mieux. J'avais juste peur que tu m'aies oublié.

- Impossible. Même si tu ne me croies pas, j'ai jamais ressenti ça. Jamais !

- Laisse-moi récupérer et ensuite on fera trembler les murs, mon cœur.

- Je t'aime Cassie.


Elle roula sur le dos et emmena son amant sur elle, pour qu'il l'envahisse de sa douceur. Leur langue emmêlée l'une dans l'autre, leur corps gourmand l'un de l'autre, la jouissance arriva rapidement au désespoir de Tony. 

Amis ? Amants ? Ennemis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant