125 - Mauvais souvenirs

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Après avoir tous goûté au gâteau, Tony et Cassie bordèrent ensemble Marie et prirent quelques minutes pour la rassurer.


- Vous n'êtes plus fâchés l'un contre l'autre ?

- Non, Marie.

- On s'aime sincèrement et très fort. On a deux caractères explosifs et parfois ça fait des étincelles... Mais on a promis de mieux gérer les contours.

- Et quand on est pas près de vous ? Vous vous engueulez aussi ?

- Ça arrive, et ça arrivera encore. Mais c'est comme quand ton papa te gronde ou que ta maman te punit. C'est maladroit mais uniquement pour te montrer le bon chemin à suivre. Avec ton papa, on a vécu sur deux routes séparées pendant longtemps. Il faut qu'on apprenne à se rejoindre en douceur sans à-coup.

- Mais vous allez y arriver ?

- Oui, Marie. On va tout faire pour.

- Tu veux bien embrasser mon papa ?

- Avec plaisir, murmura Cassie en embrassant tendrement Tony.


Ils ne s'attardèrent pas et Marie sourit.


- Et toi papa ? tu veux bien embrasser Cassie ?


Tony sourit et s'approcha encore une fois des lèvres de Cassie.

Puis tous les deux embrassèrent fort les joues de Marie qui rigola sincèrement.


Une fois au rez-de-chaussée, le couple rejoignit les autres enfants sur la terrasse, des restes de gâteaux au milieu de la table. Tous les visages se tournèrent vers le couple qui s'approchait bras-dessous bras-dessus.


- On a compris qu'il n'y avait plus de souci, marmonna Kevin. Mais moi j'en ai marre de vous voir vous engueuler.

- Kevin... on ne s'est pas engueulé souvent et encore moins devant vous.


Cassie refit la même explication qu'elle venait de donner à Marie, alors qu'elle sentait des regards insistants de la part des aînés. A eux, cela ne suffira pas.


- Mais franchement qu'est-ce que ton ex faisait là ?

- Elle avait besoin que je l'affranchisse.

- Et toi tu ne dis rien ? s'indigna Matt en regardant Cassie.

- Ton père aura sa punition, t'inquiète pas. Mais pas devant vous et pas sous condition de non-retour.

- Sylvana comme toutes les autres sont tellement insignifiantes qu'elles sont juste là pour faire réagir votre mère, sourit Tony.

- Rigole-toi... tu rigoleras sans doute moins après. Je ne tolère aucune incartade, et dans d'autre circonstance, tu aurais la tête à l'envers. Mais c'est de ma faute, si tu as fait n'importe quoi. Alors j'en assume une certaine part. Mais pas tout, Tony. La main sur la cuisse, ou ses fesses sur toi, ça aurait été suffisant. Les baisers ou tes doigts ailleurs, ça, y avait pas besoin.

- Elle en a dit plus que...

- Kevin, tu as encore des questions ?

- Non... si vous pouviez éviter de gâcher le prochain week-end, ça serait cool, dit-il en se levant. Je vais dans la chambre.

Amis ? Amants ? Ennemis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant