21 - Jeudi 30 juillet 2015

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En milieu de matinée, Pierrick s'approcha du bungalow de Marco l'air détendu, Tony le salua d'un sourire.


- T'es prêt pour le tournoi ? demanda Pierrick en regardant son ami.

- Ouais, j'enfile encore un t-shirt et j'arrive.

- Tu as eu des nouvelles de ta mère, demanda Tony.

- Oui, un texto cette nuit pour me dire qu'elle était bien arrivée et ce matin, je l'ai appelé.

- Déjà ?

- Oui... je l'ai réveillé d'ailleurs. Mais bon, j'avais trop envie de l'entendre. C'est fou ça... elle était vraiment tout près de l'accident. Incroyable.


Tony sourit et croisa le regard complice de son fils qui terminait son café.


- Marie tu es prête ? Je t'amène au mini-club.

- Je peux y aller toute seule. Clémentine m'attend devant chez elle.

- Ok. Papa, on se voit tout à l'heure ?

- Oui, je range et j'arrive.


Marco le regarda en souriant légèrement. Il avait remarqué l'impatience de son père. Il ne souhaitait qu'une chose : se retrouver seul pour appeler Cassie. Il avait suffi qu'il en parle avec Pierrick pour que son visage s'illumine.


- Apparemment, je n'aurai pas eu le privilège de vous réveiller ? murmura Tony en guise de bonjour, lorsque Cassie décrocha son téléphone.

- Non... mon fils, puis mon ex et finalement la police pour encore une déposition... vous êtes mon 4ème téléphone, ce matin !

- Alors comment était votre nuit ?

- Reposante mais... un peu mouvementé.

- C'est-à-dire ?

- Quelques cauchemars... c'est normal j'imagine. En plus, des bruits que je n'ai pas l'habitude.

- Quel bruit ?

- La pendule au salon !

- Depuis ma chambre, vous ne l'entendez pas... vous ne m'avez pas obéi !

- Non... j'ai fait ma salle tête, rit Cassie !

- Je sais qu'à votre place, j'aurai fait pareil, mais ma mère va se vexer...

- Ne lui dites pas !

- Que vous êtes allée chez elle ?

- Je lui ai laissé un petit mot, j'aimerais que vous lui expliquiez. J'ai peur de ne pas avoir remis les coussins exactement comme elle les avait disposés.

- Elle n'est pas si maniaque. Mais je lui dirai. Elle doit rentrer la semaine prochaine.

- Ça ne vaut pas la peine que je remplisse son frigo ou que je lui offre une fleur, alors ?

- Non... elle serait fanée. Et pourquoi voudriez-vous lui offrir quelque chose ?

- Pour le gite. Je trouverai une solution. Tony, je vais vous laisser. Je dois me rendre au commissariat et trouver un hôtel. Je vous remercie infiniment pour tout.

- Je n'ai pas fait grand-chose, murmura Tony qui n'avait pas vraiment envie de couper la communication, mais qui ne trouvait aucune excuse pour poursuivre.

Amis ? Amants ? Ennemis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant