123 - Ne fuis pas !

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Lorsque Marco et Pierrick arrivèrent au parking, ils trouvèrent Sylvana assise sur la moto de Tony entourant son cou et le couvrant de baiser.


- Retiens-moi, je vais faire un malheur.

- Ok... reste ici, je m'en occupe, marmonna Pierrick.


Ce dernier sortit comme un fou de la voiture, éloigna Tony des bras de Sylvana d'un geste brusque. Tony étouffa un juron.


- Tony fait pas le con ! Monte dans la voiture.

- Te mêle pas d'ça, Pierr...ick. Sont pas tes oignons.

- Non, mais ce sont les miens, soit tu montes tout seul dans la bagnole, soit on t'y enfile de force, tonna Marco derrière lui.

- Ah t'es là aussi toi ! sourit Tony.

- Tes clés !

- Où est Cassie ?

- A la maison, en train de faire ses bagages.

- Bon débarras, siffla Sylvana.

- Encore un mot et je t'en colle une, compris, se retourna Marco en fusillant la femme d'un regard. Il n'est plus libre, faut te le dire en quelle langue ? T'as intérêt à lui foutre la paix.

- Ce soir, il semblait plus intéressé par moi. Et ça se comprend, sourit Sylvana. Tu viens mon cœur ? On va s'amuser... dit-elle en prenant le bras de Tony qui se laissa entraîner.

- Papa !

- Laisse... qu'elle fasse ses ba...gages, m'en fous. Et surtout qu'elle s'éclate bien avec son CONNARD de journaliste. Moi, j'ai ce qu'il me faut.


Marco et Pierrick échangèrent un regard et tous deux foncèrent sur Tony qui hurla en se sentant soulever de terre.

Les vigiles restés loin d'eux s'approchèrent.


- Eh les jeunes, qu'est-ce qui se passe ?

- C'est mon père. Il a trop bu, on essaie de le ramener sain et sauf.

- Un coup de main ? proposa l'autre vigile qui avait assisté à toute la scène.

- Ça devrait aller, mais tenez éloigner l'hystérique là, dit Marco en voyant Sylvana accourir près d'eux.


Ils parvinrent enfin à asseoir Tony sur le siège passager, à l'attacher avec la ceinture et comme Pierrick n'avait pas le permis de deux roues, c'est lui qui se chargea d'emmener Tony, alors que Marco monta sur la moto.

Au bout de quelques minutes de silence, Tony murmura :


- Elle m'fait chier ta mère.

- Je crois que ce soir, tu l'as aussi bien fait chier.

- Je serai jamais sorti sans sa provoc'. Mais merde, il a quoi ce mec ?

- Un mec ? Quel mec ? s'étonna Pierrick.

- Son putain de journaliste, son Dimitri.

- Oh... qu'est-ce qui s'est passé avec lui ?

- Elle l'a appelé au milieu de la nuit... parce que madame avait besoin de l'entendre. Non mais te jure !

- Tu... tu as fait une crise parce qu'elle a téléphoné à ce mec ? s'étonna Pierrick.

Amis ? Amants ? Ennemis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant