Amis ? Amants ? Ennemis ?

116 - Retour de vacances

Tony préparait le barbecue lorsque la porte d'entrée s'ouvrit et que Marie courut à travers toute la maison.

- Papa...

- Ma puce, waouh t'es toute bronzée.

Il releva la tête et vit ses deux garçons s'approcher, Camille légèrement en retrait dans l'encadrement de la porte semblait l'attendre.

- Tu permets que j'aille saluer maman ? dit Tony en s'éloignant de Marie.

- Cassie n'est pas là ? demanda Marco.

- Non, ils sont en route, mais ils arriveront tard. On mangera sans eux.

- Maman voulait la voir, soupira Marco en embrassant son père.

Tony le fixa une seconde avant de poser son attention sur son ex, restée sur le pas de porte. 

- Camille ? Qu'est-ce qui se passe ?

- Je voulais que tu me présentes.

- Désolé, ça se fera une autre fois. Elle est sur la route, expliqua-t-il en s'approchant pour la saluer.

- Je pensais comme j'avais les enfants cette semaine, que vous auriez envie d'être en tête-à-tête.

- Oui. On était ensemble, jusqu'à hier. Elle est allée chercher ses enfants.

- Je peux revenir dimanche, proposa-t-elle.

Tony plissa les yeux, jeta un œil sur l'intérieur de sa maison et surtout sur la présence des enfants à proximité, avant de marmonner : 

- Pourquoi si vite Camille ? Qu'est-ce que tu mijotes ?

- Rien, je pense qu'il faut que l'on se rencontre, c'est tout.

- J'ai encore jamais bu un verre avec Laurent, je ne vois pas pourquoi ça serait différent.

- Parce que toi, tu ne l'as jamais voulu. Moi j'ai besoin de savoir avec qui mes enfants passent du temps.

- Ok... va pour dimanche, et viens avec Laurent.

- Ça sera un peu bizarre, non ?

- C'est avec lui ou rien, tu prends ?

- Oui, je prends, 14h pour le café ? A moins que vous ne fassiez une sieste...

- Commence pas Camille, ok ! Viens en début d'après-midi, mais si tu tentes un truc de louche, je te ferai chier.

- Quoi comme truc de louche ? s'étonna-t-elle en passant ses doigts dans ses cheveux avant de réajuster ses lunettes de soleil.

- J'en sais rien, mais tu peux être sacrément tordue. Les enfants l'aiment bien, c'est possible que tu les voies la câliner.

- T'as qu'à lui faire un gosse, si elle a besoin de leur affection.

- Elle ne veut pas prendre ta place... Elle a aussi trois enfants... me cherche pas sur ce coup, ok ?

- C'est une menace ? tiqua-t-elle.

- Maman ! tonna Marco.

- Quoi c'est normal que je veuille voir comment est celle qui s'occupe de vous, non ?