30 - Tout concilier

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En arrivant près de Marseille, Tony appela son fils.


- Alors Papa tu as trouvé un train malgré tout ? Je croyais que c'était bloqué jusqu'à demain, s'étonna Marco.

- J'ai trouvé une bonne âme qui m'a emmené jusqu'à Genève... tu viens me chercher ?

- Oui, oui, bien sûr.


Marco et Tony s'embrassèrent d'une accolade rapide sur le trottoir, avant que Marco tende les clés à son père.


- Non, je te laisse le volant, je suis un peu crevé.

- T'as dormi sous un pont ou quoi ? On dirait que tu as...

- Je me suis endormi dans le train et là c'est un peu le brouillard.

- Pour que tu dormes ailleurs que dans ton lit, toi c'est que tu n'as pas dû beaucoup dormir la nuit passée.

- Roule !

- Matt et Marie nous attendent à la maison.

- Maintenant ?

- Oui, quand maman a compris que tu étais de retour, elle nous a déposé. Elle avait un rendez-vous qu'elle ne voulait pas reporter. Ça t'ennuie ?

- Pas du tout. Au contraire.

- Elle a encore changé les plans des vacances.

- Merde... et ça donne quoi ?

- Je sais plus trop... j'ai noté les dates sur le planning... mais je crois qu'on est avec toi à Noël et Nouvel An avec elle. Sauf le 25 ou on doit aller chez papy et mamie.

- Super... et entre deux ?

- La fin des vacances chez toi, trois jours ici et deux jours là... je sais plus. Mais je resterai avec les petits si tu dois aller bosser.

- Je ne retourne pas à Paris avant le 17 janvier et la radio ne reprend que le 12.

- Génial... de vrai vacances, alors. On part skier ?

- Hein ? Heu... je ne sais pas trop. Faudra qu'on regarde si ça vaut le coup.

- Oh ! D'habitude t'es partant même pour deux jours. Qu'est-ce qui te prend ?

- Crevé, je t'ai dit.

- Je la connais ? Je veux dire... elle fait la une des journaux en ce moment ?


Tony secoua la tête et se rendit compte que sa vie médiatique risquait de pas trop facilité cette nouvelle relation. Il jeta un coup d'œil à son téléphone et soupira. Cassie devait être arrivée... Mais ne pouvait sans doute pas lui répondre. Il l'avait bombardé de messages, même lui n'en revenait pas. En même temps, il n'avait pas grand-chose d'autre à faire que de lui écrire pendant le trajet ! Il ferma un instant les yeux et revit son sourire, puis ses lèvres se pincer alors qu'elle retenait ses cris, avant de lâcher la pression et de jouir fortement.

Marco l'observa attentivement, alors qu'ils étaient arrêtés au feu.


- Eh ben... ça devait être sacrément chaud cette nuit. Tu racontes ?

- Non, grinça Tony en se redressant. Roule c'est vert !

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Amis ? Amants ? Ennemis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant