Amis ? Amants ? Ennemis ?

131 - Bon anniversaire, mon amour

Tony se redressa immédiatement, lui retira les menottes et la souleva dans ses bras. Il la porta jusque dans leur chambre, comme une jeune mariée tout en l'embrassant tendrement.

Il la coucha sur le lit et s'approcha de la baignoire. Il y fit couler un bain, et porta Cassie à l'intérieur. Il se glissa derrière elle et tous les deux se prélassèrent de longues minutes dans un état de somnolence avancé.

- Merci, chuchota Cassie en gardant les yeux fermés.

- Merci à toi, c'était un cadeau magnifique, dit Tony très ému.

Après de longues minutes, Cassie se sentait mieux, fatiguée mais moins engourdie. Elle commença à bouger dans l'eau et finit par se retourner. Elle se lova contre lui et l'embrassa tendrement.

- C'est incroyable comme tes baisers me manquent quand on joue.

- J'ai du mal à te lécher et à t'embrasser en même temps, Poupée.

- Oui... je sais. Et tu es très tendre quand tu m'embrasses.

- Dis-moi toi... je ne suis pas parti très longtemps, ça fait combien de temps que tu mijotais ton cadeau ?

- Ce cadeau-là qui n'est pas le vrai, je le mijote depuis... notre petite séparation. J'ai acheté la nuisette en même temps que les jouets, mais je ne voulais pas tout te donner d'un coup.

- Tu étais incroyablement bandante, j'aurais pu sans te toucher, je crois.

- J'ai vu. Tu as dû prendre un moment pour entrer dans ton rôle.

- Tu as aimé ?

- Par derrière ? oui.

- Tu as eu du plaisir ?

- Oui, énormément.

- C'est donc... la première fois.

- Oui, je n'arrête pas de t'offrir des premières fois... c'est pas juste et très inégal ! s'offensa-t-elle en minaudant.

- C'est la première fois que je suis amoureux de ma soumise.

- Ouf... je remporte un petit point.

- Tu en remportes des centaines à chaque seconde et pas seulement sous la couette.

- Non, là c'était sur la table... ça va me faire bizarre lors du prochain repas de famille.

- On aura la même pensée. J'ai bien fait de te demander avant d'inviter mon frère.

- Tu aurais été déçu effectivement et je n'avais pas pris suffisamment de foie gras.

- C'était un véritable délice... je vais avoir du mal à faire mieux pour ton anniversaire.

- Tu as encore le temps, mon cœur. Presque un an. Et une grillade... j'adore te voir derrière ton barbecue.

- Ça t'excite autant que je l'étais moi ce soir ?

- Peut-être pas, minauda-t-elle.

- Tu veux bien t'occuper du repas pour fêter mon anniversaire le week-end prochain avec les enfants ?

- Tu veux le même menu ?

- Non. Quelque chose de plus simple et je suis certain que Marco se fera une joie de t'aider.

- T'inquiète pas, mon amour. C'est prévu.

- Tu me feras une liste, j'irai en course vendredi pendant que tu voyageras.