Amis ? Amants ? Ennemis ?

91 - Et si on parlait... sexe !

Elle s'approcha doucement de Tony et lui dit :

- Toi tout seul.

- Non ! Moi dans toi.

- Non ! Tu m'as interrompu. Je te veux là.

- Gourmande, tu sais qu'après je peux plus... il me faut toujours plus de temps pour...

- Et tu crois qu'on est parti pour faire un puzzle dans la pièce d'à côté ?

- Non... effectivement. C'est pas bête. Je serai présentable un sacré moment.

- Et moi toute nue sous ma jupe, susurra-t-elle en s'agenouillant devant Tony.

- Waouh... Je sais pas si je pourrai rester sage.

- Tu pourras peut-être te placer de manière à pouvoir vérifier mon état d'excitation de temps en temps, murmura-t-elle entre deux léchouilles.

- Ma femme est folle ! minauda-t-il.

- Ta quoi ? s'étrangla-t-elle.

- Ma femme.

- Tony, murmura-t-elle émue.

- Ma Poupée, ma petite amie, ma femme, tu m'appartiens, Cassie. Je ne te laisse plus partir. Je suis accro, amoureux comme un fou.

Cassie entoura le sexe de Tony dans ses mains et se releva en le regardant amoureusement.

- Embrasse-moi.

Sa langue dans la bouche de Tony, ses mains le caressant tendrement mais de plus en plus rapidement, Tony oscilla du bassin et Cassie comprit qu'il allait bientôt lui offrir sa semence. Elle quitta à regret ses lèvres pour accueillir son sperme, alors qu'il tentait de ne pas gémir trop fortement. 

Quelques minutes après, leurs agendas posés devant eux, Matt frappa à la porte de leur chambre.

- Je vais me coucher, bonne nuit.

- Bonne nuit, Matt. A demain.

- Ça va être trop long, Poupée... Faut trouver un truc.

- Dès août ça va se calmer, mais avant, ça va vraiment être difficile. Je regarderai avec Alex, mais en juin et juillet c'est exclu, avec le mariage de Pascal et les examens de Pierrick. Tu ne peux pas toi ?

- En juin, je ne sais pas encore quel match je devrai commenter et souvent je ne le saurai qu'à la dernière minute... difficile de s'organiser dans ces conditions. Et juillet, je partirai en vacances avec mes loulous.

- Pascal rentre le 17 et toi tu pars le 10. Faudra être patient.

- Je rentre le 24, je te veux le 25 chez moi.

- Oui, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31... et la moitié du mois d'août susurra-t-elle entre deux baisers.

- Faut profiter de ces trois jours que tu m'offres en mai.

- Piouffff. Trois jours... rien que pour nous.

- Avec le boulot la journée, Poupée... ça sera intense, mais...

- Je te veux toi, je m'en fiche si c'est cinq minutes ou cinq heures. Je veux juste être avec toi.

- Cinq jours ça serait encore mieux, sourit Tony en suivant Cassie au salon.