62 - Samedi 23 janvier 2016

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Le lendemain matin, Cassie se leva discrètement, sans réveiller Tony. Elle se prépara un café dans la cuisine, son ordinateur portable allumé sur le coin du bar. Elle portait une tenue de nuit très sage et le peignoir de Tony.

Elle fut surprise de sentir un baiser sur sa joue.

- Oh Marco, tu m'as fait peur.

- Merci, Cassie pour hier soir. Tu as été incroyable.

- Ça s'est mieux passé ?

- Génial !

- Elle dort encore ?

- Oui, et je vais aller la retrouver, mais je voulais te dire merci, juste entre nous. Je t'ai entendu descendre.

- Excuse-moi, je ne voulais pas te réveiller.

- Tu ne m'as pas réveillé, je la regardais dormir. Je suis vraiment amoureux, tu sais.

- Oui, j'ai vu. Et ça n'en sera que plus fort.

- Au fait... même si j'ai aucun doute sur ce qui s'est passé ailleurs dans la maison cette nuit, je voulais te dire que je n'ai rien entendu... et même si je t'entends... cela ne me gênera pas.

- Dans quelques temps, je ne dis pas, mais là... tout de suite, moi j'en suis encore gênée... Allez, file, va la câliner. Le matin c'est tellement doux.

- Je vais peut-être dormir un peu avant.

- Ah oui... peut-être que ça serait pas mal.

Cassie se plongea dans son travail, et perdit la notion de temps. Soudain une main se glissa dans son décolleté et une bouche vint lui mordiller l'oreille tout en murmurant :

- Frustré... moi tout seul dans mon lit, j'ai besoin d'un câlin.

- Alors remonte et laisse-moi venir te réveiller.

- Dans cinq minutes ?

- Deux, minauda-t-elle en posant sa tête contre l'épaule de Tony en se laissant envahir par l'émotion.



Rapidement, il s'éloigna et remonta les marches quatre à quatre. Cassie sourit. Elle sauvegarda son travail et éteignit son ordinateur.

Alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre l'étage, elle aperçut une silhouette derrière la baie vitrée. La femme semblait contourner la maison et s'approchait de la porte d'entrée. Cassie s'y précipita et ouvrit la porte avant que Charlène ne puisse appuyer sur la sonnette.

- Bonjour, lança Cassie en souriant. Je peux vous aider ?

- Euh...

Charlène la scruta des pieds à la tête, avant de regarder l'extérieur de la maison à la recherche sans doute d'une voiture inconnue ou d'une marque extérieure de sa présence auprès de Tony.

- Je... je venais voir Tony pour..., bredouilla la voisine.

- Que ce soit pour lui faire manger un gâteau ou lui procurer son premier orgasme de la journée, il n'aura désormais plus besoin de vos services. Je pense que votre mari serait désolé d'apprendre qu'il n'arrive plus à vous satisfaire, Charlène.

- Ce n'est pas ce que vous croyez, c'est juste que...

- Me faites pas l'article... je sais que vous avez été amant. Mais ses attentes ont changé. Il ne se contentera plus du médiocre maintenant qu'il a rencontré une perle.

Amis ? Amants ? Ennemis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant