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Bîsmi Llah Ar-Rahman Ar-Rahîm
Salam Alaykoum, 

Attention il a dit merci ! Mais quel bon en avant, ma situation va-t-elle d’arrangé alors ? Ou comme on dit le bonheur n’arrive jamais sans malheur ? 

Bref, la semaine passa normalement. Je n’avais pas revue ma belle-mère et mes belles-sœurs et tant mieux. Avec Souleymane ça nous arrivait de parler pour se demander quelque chose mais sans plus, il n’était plus froid mais bon le fossé était toujours là. Mes bébés c’étaient rétabli et avait retrouvé le sourire. De plus on était au mois de juin et l’anniversaire de Souleymane approchait à grand pas. J’avais décidé pour lui faire plaisir de faire une sorte de petites fêtes avec les proches de notre tranche d’âge. Je prévoyais par la suite de faire un repas familial le week-end qui suivrait.

On était le jour J et j’ai appelé Hanane pour qu’elle m’aide un peu et pour que je la prévienne de ce maitrisé. Elle arriva dans la matinée et on décida de poser les petits chez ma mère qui voulait qu’ils dorment chez elles. Une fois déposés, on fit le tour des magasins de nourriture et de décoration. J’avais eu beaucoup de chance aujourd’hui Souley ne revenais pas à midi il était envoyé en « mission » toute la journée, le destin fait bien les choses pour le coup.

Hanane : Vas-y on va t’acheter une belle Djellaba 

Moi : Bah j’en ai chez moi.

Hanane : Non, non ! Je parle pas de tes chiffons qui te servent de pyjama, mais une belle robe traditionnelle.

Moi : Mais vas-y sa sert à quoi ma sœur ? C’est la même.

Hanane : Faut bien que tu plaises à ton mari ! Arrête avec tes c’est la même, non ! Faut pas que tu dégoute ton mari non ! Je sais que ce mariage n’est pas voulu mais c’est ton mektoub et que tu le veuille ou non maintenant vous êtes liés à vie. Alors tu fermes ta bouche et tu viens. 

J’ai pas polémiqué, avec Hanane c’était peine perdue cette fille est trop têtue. On est donc partie a Barbes et après avoir fait plus de 15 boutiques d’affilé, j’ai enfin trouvé mon bonheur. C’était une robe traditionnelle blanche avec des sortes de strasses sur les extrémités des manches ainsi que sur le buste, les strasses continue en file jusqu’en bas de la robe. J’ai vraiment aimé ! 

On est retourné à la maison et pendant que ma Copine chérie décorait la salle je préparais le repas qui s’annonçait, prétention à part, Succulent. Vers 17 heures Aymen est venu. 

Aymen : Salam la moche tu fais quoi ici ? 

Hanane : Vas-y c’est toi t’est moche, gros lard. 

Aymen : C’est pas grave si tu kiff mes pec’ hein ? Mehlich j’ai l’habitude pas la peine de faire genre.

Hanane : Hahahaha, Excuse nous ! (ironie)

Aymen : Je t’excuse t’inquiète pas la moche. Ohh Hasna ça va ? 

Moi : Sa va, alors t’as ramené le gâteau ? 

Aymen : Ouais Ouais. Depuis quand j’oublie quelque chose ? Je m’appelle pas Hanane 

J’ai mis le gâteau au frais et les ai laissé préparer la salle en se chamaillant, de vrais enfants. 
J’avais enfin tout finit en cuisine, il était temps pour moi, selon Hanane, d’aller me changer. J’ai mis ma robe, un bonnet et hijeb blanc et par-dessus une sorte de bandeaux argent, un vert foncé et un violet sa marquait la séparation du bonnet du voile. J’ai choisis ces couleur parce que les perles et strasses de la robe étaient violet foncé et vert. Hanane m’a légèrement maquillé et voilà le tour est joué. 

Mes belles-sœurs sont arrivées et comme d’habitude elles me regardaient de haut en bas, Hanane faisait de même, je l’avais pourtant prévenu de se calmer, mais c’est ma Hanouna elle est comme ça . Peu de temps après Souleymane fit son entré surpris et content. Toutes ses sœurs lui sautèrent dessus en lui souhaitant un joyeux anniversaire, Aymen, Yassine, Hanane en firent de même, moi je restais à l’ écart.

Tout le monde se posa pendant que j’allais vérifier mes plats et leurs ramener des amuses bouches. Souley m’a rejoint, mais que voulait-il ? Son visage ne dégageait aucune expression. Ce n’était pas à son goût, peut-être ? J’avais peur que ça ne lui plaise après tout c’est SON anniversaire, ils fêtent ses 24 ans aujourd’hui et j’avais peur qu’il me reproche de nouveau ma façon d’agir et qu’il me compare encore à ma sœur.

Souley : Salamu’Alaykoum 

Moi : Alaykoum Salam 

Lui : ça va ? Ils sont où les enfants ? 

Moi : Euh….ma mère voulais qu’ils dorment avec elle, et merci je vais bien hamdu liLlah et toi ? 

Lui : El-hamd liLlah, c’est toi qu’a fait ça ? 

Moi : Euh…..ouais, bon anniversaire. 

Lui : Ah merci, franchement ça fait plaisir, Merci.

Moi : Euh…de riens. 

Lui : Arrête de euh-euhter (--‘) je vais pas te manger. En plus vous vous êtes tous bien mit, même toi c’est joli, je vais me faire beau aussi alors c’est quand même moi qui est à l’honneur et là je ressemble à rien

Suite à ça il est monté se changer, j’ai rougie comme une grosse hmara. J’étais contente que ça lui plaise et qu’il soit heureux. Quand il est revenu, on a mangé dans la joie et la bonne humeur, on ne pouvait s’attendre qu’à ça évident avec Aymen, Yassine et Hanane. Ils se bagarraient et riaient sur Souleymane et son « vieille âge ». Je participais, quand j’étais assise, à leur conversation et l’échange entre Souleymane et moi se faisait plutôt bien. 

Après avoir débarrassé, les hommes sont partit dans leur pièce favorite ---> le garage bien évidemment, j’invitais alors les femmes à s’installé dans le salon. L’ambiance, sans les garçons, n’était pas très joviale diront nous, donc j’ai eu la bonne idée de mettre un peu de musique arabe. Avec Hanane on a mis le « feu sur la piste », ça faisait longtemps que je n’avais pas dansé comme ça. Fifi est venue nous rejoindre et j’ai découvert qu’elle était moins cruelle que ces sœurs vue qu’elle dansait à cœur joie avec nous, elle tapait des mains faisait quelque « Youyou ». 

Un moment alors que je me déhanchais telle Shakira (et oui je rêve aussi parfois) sur le son de Bossé Bossé (Nancy Ajram), Les filles s’arrêtèrent net de danser, mais moi je n’ai pas réagie tout de suite. Hanane a par la suite stoppé la musique et a regardé derrière moi, à ce moment-là je faisais toutes les du’a possible intérieurement pour que ça ne soit pas les hommes derrière moi « in cha ALLAH ce ne soit pas les hommes, in cha ALLAH ya Rabbi que ce ne soit pas les hommes ». Je me suis retourné le plus lentement possible et j’ai enfin remarqué que c’était ma belle-mère qui me regardait, mais que fait-elle ICI ? 

Ma B-m : Bien bien, si je suis pas invité c’est juste pour que tu bouges ton terma comme une gogo danseuse les gens ont raison sur ton cas tu n’es pas une fille bien c’est pour ça que tu as dit oui à mon fils. C’est sa hein ? C’est ça que mon fils a pris comme épouse ? Les gens ont raison sur ton cas tu n’es pas une fille bien c’est pour ça que tu as dit oui à mon fils, alors qu’il vanait de perdre TA sœur ! En plus tu es encore une enfant. Ta mère a eue deux filles, une gracieuse, serviable, douce et pieuse et l’autre paresseuse, faignante et enfantine. Pourquoi ya Rabbi tu m’as donné cette belle fille, elle ne sait ni préparer un mangé, ni faire le ménage, ni s’occupé correctement de mes petits-enfants. Tu te débarrasses des enfants pendant que tu t’amuses comme ça, Rania n’aurait pas fait ça. Sache que tu ne remplaceras jamais ta sœur, tu ne seras jamais aussi belle, cultivé et instruite. Reste bêtes, insolente et impudique. Allah y hdik wa ihdina.

Loulou : Mama t’a vue ça,en plus là je lui ai dit d’aller faire le thé et de le prendre aux hommes, mais elle m’a répondu qu’elle le ferait après. 

Riri : Ya rabbi qu’avons-nous fait pour mériter une belle-sœur comme ça ? 

Leurs paroles m’ont transpercé le cœur, elles m’ont gueh arraché le cœur. J’aurais préféré voir les hommes que cette vieille femmes qui me prend pour une ****, mais après tout elle a raison, tout comme son fils, je ne serais jamais comme Rania, je suis Hasna ! Celle qui faisait les bêtises, celle qui était nul en cours, celle qui pleurait pour un rien…. 

Je vis que Hanane allait répliquer mais je la retins par le bras, je ne voulais pas faire d’embrouille le soir de l’anniv à Souley et de plus je ne voulais pas revivre ce que nous avons vécu il y’a quelques mois, et encore une fois malgré ce qu’elles pensent mes parents m’ont bien élevé, Dieu est Grand Il voit tout. Mes larmes sont sorties malgré moi, je repensais tellement aux mots qu’elles m’ont dites, que je n’ai pas remarqué qu’une personne avait pris la parole.

Elle est partie en me laissant sa famille, ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant