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Bîsmi Llah Ar-Rahman Ar-Rahîm
Salamu’Alaykoum,


Arrivé à la maison, j’ai couché les petits avec lui, et je suis allé lui préparer à manger, il a raté son repas familiale par ma faute quand même, je m’étais calmée, enfin je laissais mes pleurs pour ce soir quand j’irais me coucher, j’étais complètement absorbé par ce que je faisais en cuisine, ça m’occupais l’esprit, mais je fus interrompu par Souley encore en colère

Souley : TOI LA TU VAS ME DIRE CE QU’IL S’EST PASSÉ 

Moi : Bah… écoute c’est rien, je sais pas moi, j’ai rien fait wallah

Souley : Comment ça rien Hasna, elles étaient 4 sur toi Hasna me dit pas que c’est rien

Moi : Mais je t’assure, c’est bon, je veux oublier, je veux pas en parler, vient mange c’est mieux, c’est rien

Souley : C’est pas rien Hasna, mais t’inquiète pas je vais savoir ce qu’il s’est passé 

Moi : Oui, si tu le dis, bon vient je te sers c’est mieux

Je ne voulais pas parler de ça, je ne voulais pas passer pour la victime, encore moins créer plus de problèmes dans sa famille, je crains Allah, créer des problèmes ça n’apporte rien de bon, elles seront jugées en temps voulue, apporter mon grain de sable au rouage sera loin d’être bénéfique, j’aime pas quand on me fait du mal je vais pas en faire aux autres, je suis pas pour l’adage qui dit « œil pour œil, dent pour dent » mais plutôt « kama toudin, toudan » la différence est légère mais très importante à mes yeux.
J’ai donc servit Souley et m’apprêtais à filer dans ma chambre me coucher, cette journée, ou plutôt cette soirée m’avait usée

Souley : Tu vas où là ? 

Moi : Bah, je vais dormir, je suis fatiguée

Souley : Nan, nan toi aussi t’as pas mangé, donc tu vas manger

Moi : Mais j’ai pas faim je t’assure

Souley : Nan, tu vas pas me refaire le coup de je mange pas ou quoi, j’aime pas ça, déjà que tu veux rien me dire, alors m’énerve pas plus en faisant des trucs comme ça j’aime pas ! Vas-y assis toi en face de moi et je veux te voir manger, sinon c’est moi qui va te faire manger et je rigole pas

A vos ordres CHEF ! Quelle autorité, il me disait ça de manière très ferme, je savais qu’il ne fallait pas que je joue avec ses nerfs, je me suis donc installée face à lui avec une assiette, qui l’aurais cru c’était mon premier dîner en tête-à-tête avec Souley, et quelle magnifique occasion. 
J’ai mis un temps fou à finir de manger sous le regard de Souley, j’avais l’impression qu’il comptait les cuillères que j’apportais à ma bouche, l’horreur, la nourriture ne voulait pas passer, j’étais comme bloquée, je voulais qu’une chose c’était dormir, mais pour cela il fallait que je mange, heureusement que je m’étais servi que très peu.
Une fois fini, Souley a pu quitter la table, et moi par la même occasion, je me suis occuper de la vaisselle et direction ma chambre, j’ai laissé Souley dans le salon le regard vide devant la télé, je m’en voulais de lui avoir gâché sa soirée, même si tout au fond de moi je savais que ce n’était pas réellement de ma faute, je pensais quand même qui si j’avais pu éviter cette soirée, trouver une excuse plus valable rien de tout ceci serait arrivé. 
Arrivée dans ma chambre j’ai pu me remettre à pleurer, cette situation devenait de plus en plus pesante, à chaque fois que j’apercevais une lueur je retombais aussi vite au fond du gouffre, dans la pénombre, Allah n’éprouve que ce qu’Il aime, c’est ça qui me permettait de tenir et de ne pas m’apitoyer sur mon sort, il faut apprendre à toujours dire el Hamd lillah, j’ai peut-être perdu ma sœur et je me suis retrouver prisonnière dans ce quotidien, cependant j’avais deux petits anges à mes côtés tous les jours, des parents aimants et en bonne santé, une famille en or, une amie sur qui je peux compter, et j’avais fini par connaitre le sentiment d’amour.
Un sentiment qui ne cesse d’augmenter de jour en jour à ses côtés, et d’autant plus aujourd’hui, Souley a pris ma défense, ça ne voulait peut-être rien dire pour lui, mais pour moi c’était énorme, je le voyais déjà comme un homme bon et juste, il était devenu, dès lors, un héros à mes yeux, mon héros.
Le lendemain, j’ai repris le quotidien, je voulais oublier l’épisode de la veille, à l’avenir j’aurais qu’a les éviter, Souley n’aura qu’à aller les voir ou alors elles viendront quand je sortirais, je ferais mon possible pour ne pas attiser les tensions.
Je m’occupais des petits quand Souley est descendu prendre son petit dej’

Souley : Salam Alors tu veux toujours rien me dire ? 

Moi : Alaykoum salam, non je préfère oublier, c’est rien

Souley : comme tu veux, tu as besoins de quelque chose je vais sortir 

Moi : Euh … non, j’ai rien en tête là

Souley : D’accord, les petits ont tout ? 

Moi : Oui, c’est bon ils ont tout ce qu’il faut

Il avait mangé en vitesse, avant de sortir comme il l’avait dit, je m’occupais donc de la maison, et des petits et enfin le repas, après avoir fait manger les petits, et mangé moi-même Souley est rentré de sa sortie

Souley : ça y est Hasna je sais tout

Moi : Quoi ? 

#Dans la peau de Souley#

Je veux savoir ce qu’il se passe, il est tôt mais je m’en fou, je vais savoir, donc direction chez Fi’

Fi’ : Salam, t’es venu, j’avais peur que tu veuille pas 

Moi : Si je suis venu, j’ai besoin de comprendre, il se passe quoi sérieux ? 

Fi’ : Bon écoute rentre je vais t’expliquer

Une fois à l’intérieur, j’ai direct repris

Moi : Alors explique-moi

Fi’ : Je m’en veux parce que j’étais comme elle au début, en fait Souley mama, rim, lou’ et moi on comprends pas ton mariage, on comprend pas que tu l’ai choisie elle, en plus maman voulais Saliha pour toi du coup ça la énervée. Franchement c’est bizarre que elle aussi ait dit oui pour ce mariage au quartier tout le monde parle d’elle, ça a encore plus énervé mama déjà qu’elle la voulait pas

Moi : Nan mais vous allez pas bien sah, on s’en fou des gens non

Fi’ :Oui je sais excuse-moi wallah je m’en veux de ce que je lui ai fait subir depuis le mariage avec les filles

Moi : Comment ? Vous avez fait quoi ? Ca date du mariage ? 

Fi’ : Oui, encore une fois désolé, bah depuis le mariage on lui parle mal, et franchement je la respecte elle a jamais rien dit, jamais répondue, c’est pour ça que j’ai changé d’avis sur elle, même le jour de ton anniv’ mama elle est venue elle l’a descendue en flèche et pourtant c’est elle qui lui a trouver une excuse, c’est elle qui l’a défendue, moi à sa place j’aurais jeté ma belle-mère dehors, depuis le mariage on a pas arrêté de la rabaisser, on lui parlait de Rania et pourtant elle t’as jamais rien dit, jamais répondu, j’avais tords elle te mérite largement

Moi : A ouai, mais… enfin, vous êtes allez loin là, et puis Rania vous avez pas le droit de parler d’elle, vous me décevez trop là

Fi’ : je suis vraiment désolé Souley pardonne moi, j’ai arrêté tout ça depuis ton anniv’ déjà

Moi : c’est pas à moi de te pardonner mais Hasna, allé j’y vais salam

Fi’ : mais reste manger à la maison, non ? 

Moi : j’ai besoin de digérer ce que tu m’as dit là Fi’, c’est trop, je vais aller marcher c’est mieux

#Retour à Hasna#


Souley : ça y est Hasna je sais tout

Moi : Quoi ? 

Souley : Oui je sais Fi’ m’a tout dit, pourquoi t’as rien dit Hasna, un an qu’elles te parlent mal et toi tu dis rien, pourquoi ? 

Moi : Mais tu veux que je te dise quoi Souley hein ? Franchement ça m’aurait apporté quoi de te le dire ? J’aime pas les problèmes, et regarde maintenant que tu les sais ça a créé des problèmes à cause de moi, à cause de moi tu t’es embrouillé avec ta famille et je le répètes j’aime pas ça, donc Souley dis-moi à qui ça aurait servi que je te le dise ? 

Souley : Mais ça va pas chez toi, UN AN oh ça fait UN AN qu’elles te font ça t’es maso c’est pas possible autrement, et puis c’est pas de ta faute hein, t’as pas voulu de ce mariage on l’a fait pour Rania, elles ont pas le droit de critiquer notre choix en prenant comme prétexte Rania c’est n’importe quoi !

Moi : Je sais mais même je pouvais pas répondre, ça se fait pas et te le dire non plus on parle presque pas et je vais pas venir pour te dire ça c’est complètement absurde, et puis en un an c’est bon je les ai pas vu tant de fois que ça, alors pour moi c’est rien, je veux juste les éviter au max, tu auras qu’à les voir seul ou avec les enfants à l’avenir

Souley : Bah écoute là j’ai plus trop envie de les voir, j’aime pas quand on se mêmle de mes affaires comme ça et surtout ce qu’elles ont fait et après elles osent parler de Rania, nan là ça passe vraiment pas 

Moi : Souley mais c’est ta famille, tu peux pas

Souley : Arrête d’âtre toujours gentille Hasna ça va te perdre ça, je suis énervé et tant que je le suis j’irai pas les voir ça servirai a rien je risquerais de mal leur parler, elles m’ont vraiment foutu les nerfs, allé on passe je veux plus en parler comme t’as dit on oublie mais je rigole pas si elles te refont le coup tu as intérêt à me le dire Hasna c’est d’accord

Moi : Oui d’accord

Souley : Sûr ? C’est pas une blague, je veux pas qu’on te fasse du mal, t’es sous ma responsabilité, ma femme aux yeux des autres, ils doivent savoir que je suis là pour toi et toi aussi d’ailleurs, tu t’es engager après la demande de Rania mais moi aussi faut pas l’oublier

Ces paroles m’ont touché, j’avais réussi à retenir mes larmes jusque-là, mais je n’arrivais plus à tenir des gouttes perlais sur mes joues c’est alors que Souley s’est approché et m’a …

Elle est partie en me laissant sa famille, ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant